Masques sur le visage et casques de chantier sur la tête, des centaines de manifestants ont pénétré dans le Conseil législatif (LegCo) de Hongkong et ont envahi l’hémicycle, lundi 1er juillet. La plupart des portes vitrées du Parlement ont été brisées et les murs tagués.

Les contestataires exigent le retrait d’un projet de loi qui permettrait des extraditions vers la Chine continentale, dont ils redoutent le système judiciaire, et demandent la démission de la chef de l’exécutif hongkongais, Carrie Lam.

La police a dû intervenir et faire usage de gaz lacrymogènes. « En cas d’obstruction ou si une résistance lui est opposée, la police fera usage de la force nécessaire », avait plus tôt prévenu un porte-parole des forces de l’ordre. Cet assaut rompt avec le caractère jusque-là pacifique des manifestations d’une ampleur inédite qui secouent l’île depuis plus de trois semaines.