Facebook ne supprime pas ce type de messages, mais limite leur visibilité. / STEPHEN LAM / REUTERS

Facebook a annoncé mardi 2 juillet qu’il limitait désormais la visibilité des messages « trompeurs » ou « sensationnalistes » liés à la santé. Quand l’algorithme du réseau social détectera un post de ce type, il le fait maintenant remonter moins haut dans les contenus proposés à ses utilisateurs. Une méthode qu’il applique déjà, depuis 2017, au clickbait : ces contenus racoleurs, de faible qualité, conçus de manière à générer un maximum de réactions et de clics.

Cette fois, Facebook s’en prend aux « posts contenant des affirmations sur la santé sensationnalistes ou exagérées », en évoquant des « remèdes miracles » par exemple. Facebook vise aussi ceux « qui tentent de vendre des produits et des services se revendiquant de la santé », comme, par exemple, des posts « qui font la promotion d’un médicament ou d’une pilule prétendument capable de vous faire perdre du poids ».

Les réseaux sociaux sont envahis de messages vantant les mérites de soi-disant remèdes contre différents maux – si certains sont inoffensifs mais inefficaces, d’autres sont potentiellement très dangereux. Le réseau social dit qu’il les détectera « en identifiant des phrases communément utilisées dans ce type de posts », sans donner plus de détails.

Cette annonce a été faite le jour même de la publication, par le Wall Street Journal, d’une enquête sur la présence de ce type de contenus sur les grandes plates-formes. YouTube, interrogé par le quotidien américain, a expliqué qu’il avait lui aussi mis en place un système similaire à celui de Facebook.