Jean-Louis Borloo, à Paris en mai 2018. / LUDOVIC MARIN / AFP

Finalement, Jean-Louis Borloo ne prendra pas la présidence de Huawei France. Alors que l’équipementier télécoms chinois lui avait proposé le poste, l’ancien ministre a annoncé mardi 9 juillet sur son compte Twitter qu’il y renonçait « en accord avec ses dirigeants ».

Contacté par l’AFP, Huawei France n’était pas joignable dans l’immédiat. Jean-Louis Borloo, ex-ministre de l’écologie de Nicolas Sarkozy et qui a par ailleurs été administrateur de l’équipementier chinois pendant deux ans, jusqu’à fin 2018, avait précisé fin juin à l’AFP qu’il rencontrerait le 8 juillet le vice-président du groupe, Ken Hu, lors de sa venue à Paris, pour en « parler tranquillement ».

« J’ai d’autres engagements économiques »

M. Borloo avait alors démenti des informations de Challenges qui, documents officiels à l’appui, annonçait fin juin que M. Borloo avait été nommé président du conseil d’administration de l’entreprise. Celui-ci avait alors indiqué à l’AFP avoir seulement reçu une « proposition » en ce sens et expliqué que sa décision n’était pas encore prise. Huawei France avait de son côté refusé de confirmer l’information.

« J’ai d’autres engagements économiques et je dois déterminer si je dispose de suffisamment de temps pour le poste », avait souligné Jean-Louis Borloo, invoquant de possibles déplacements à Shenzhen, où le géant chinois a son siège.