Aurélie Muller, qui a échoué d’extrême justesse à se qualifier pour les Jeux olympiques (JO) 2020 lors du 10 km en eau libre des Championnats du monde de natation dimanche, a vu sa réclamation définitivement rejetée lundi 15 juillet au matin, à Gwangju (Corée du Sud), a annoncé à l’Agence France-Presse (AFP) la Fédération française de natation (FFN).

Le dernier espoir de la double championne du monde du 10 km (2015 et 2017), onzième à un dixième seulement de la dixième et dernière place qualificative pour les JO de Tokyo dimanche matin, résidait dans cette réclamation visant l’Italienne Rachele Bruni, finalement troisième et à laquelle il était reproché un « geste antisportif », précisément s’être « appuyée sur les jambes et le bassin » de la nageuse française « à 150 m de l’arrivée », a plaidé l’encadrement de l’équipe de France.

Rejetée une première fois dès dimanche, elle l’a été une seconde fois en appel, lundi matin, par le bureau de la Fina réuni à Gwangju, ville hôte des Mondiaux-2019, à quelque 130 km de Yeosu, qui accueille les courses en eau libre.

Muller (29 ans) connaît une histoire contrariée avec les Jeux olympiques. A Rio en 2016 déjà, l’élève de Philippe Lucas, l’ancien mentor de Laure Manaudou, avait été disqualifiée et privée de médaille d’argent quelques minutes après la course pour avoir gêné une autre concurrente dans le sprint final.