Les températures ont atteint les 38 °C à New York et Washington, samedi 20 juillet. Une grande partie des Etats-Unis, allant des plaines du Mid West à la côte atlantique, est confrontée à une canicule qui affecte 150 millions d’habitants et a déjà causé la mort de trois personnes. Cette vague de chaleur devrait durer au moins jusqu’à dimanche soir.

Deux des trois victimes sont mortes dans l’Etat du Maryland (est), près de Washington, en fin de semaine alors que la chaleur n’était pas encore à son maximum. Et en Arkansas, Mitch Petrus, ancien joueur de football américain de la NFL (National Football League), a succombé jeudi à 32 ans alors qu’il travaillait dehors, à côté du magasin familial. Il est mort en raison d’une attaque due à la chaleur, selon le médecin légiste du comté de Pulaski.

Les températures ressenties pourraient atteindre les 45 °C par endroits ce week-end, a prévenu le Service météorologique national américain qui diffusait des messages de prévention. Des alertes à la canicule ont été également lancées dans plusieurs régions de l’est du Canada.

Le triathlon de New York annulé

La ville de New York a ouvert 500 centres pour que les habitants puissent se rafraîchir. Dès vendredi, les enfants jouaient dans l’eau des fontaines publiques de la ville pour se rafraîchir. Le triathlon de New York, qui était prévu dimanche, a été annulé pour cause de « niveaux d’humidité et de température devant atteindre des niveaux extrêmes », peut-on lire sur son site internet.

« La journée de samedi va être vraiment, vraiment pénible et ce, jusqu’à dimanche », a averti le maire de New York, Bill de Blasio. « Prenez soin de vous, ne vous exposez pas à la chaleur si cela n’est pas nécessaire… C’est du sérieux. »

Le réseau électrique de la ville, qui a connu une importante panne la semaine passée, était particulièrement sollicité, notamment pour faire fonctionner les appareils de climatisation, mais fonctionnait normalement samedi.

Egalement sur la côte est, Philadelphie pourrait battre le record de températures pour un 20 juillet, et les médias locaux plaisantaient en suggérant que les habitants pourraient aller se rafraîchir à Miami ou Phoenix, deux villes d’ordinaire beaucoup plus chaudes que « Philly », mais où la température sera inférieure d’une dizaine de degrés ce week-end.

Le mois dernier a été le mois de juin le plus chaud jamais enregistré dans le monde, notamment en raison d’une canicule exceptionnelle en Europe, selon les données du service européen Copernicus sur le changement climatique. Et les températures ont même grimpé au début du mois jusque dans l’Etat de l’Alaska, à cheval sur le cercle polaire arctique, avec un record absolu de 32 °C enregistré à Anchorage. Selon les scientifiques, le réchauffement climatique est deux fois plus rapide en Alaska que la moyenne mondiale.