Jeudi 25 juillet, Pedro Sanchez cherchera à remporter le soutien d’une majorité simple de députés. / SERGIO PEREZ / REUTERS

Il a dorénavant deux jours pour obtenir le soutien de la gauche radicale dans de difficiles tractations. Pedro Sanchez a perdu le premier vote de confiance des députés espagnols, qui ont refusé, mardi 23 juillet, de reconduire le chef du gouvernement socialiste sortant.

Il n’a obtenu que 124 « oui » alors qu’il lui en fallait 176 pour être reconduit au premier tour. Avant le second tour, prévu jeudi à 13 h 30, il lui faudra parvenir à un accord de coalition avec la gauche radicale d’Unidas Podemos pour obtenir la majorité simple, c’est-à-dire plus de oui que de non. Avec un argument principal : il n’existe aucune alternative puisque le Parti populaire (PP, conservateurs) est arrivé en deuxième position très loin derrière lui (66 députés).

Un second tour puis deux mois de négociations

S’il échoue jeudi, il lui restera encore deux mois pour essayer de convaincre les différents partis de le soutenir, faute de quoi de nouvelles élections seront convoquées le 10 novembre.

Arrivé en tête lors des élections législatives du 28 avril, avec 28 % des voix et 125 députés (sur 350), Pedro Sanchez n’a toujours pas scellé le moindre accord avec d’autres partis pour compléter sa majorité.