Kristof Milak exulte à l’issue de son 200 m papillon, le 24 juillet à Paris. / EVGENIA NOVOZHENINA / REUTERS

Kristof Milak, en pulvérisant le record du monde du 200 m papillon, et Federica Pellegrini, sacrée sur 200 m, ont tous les deux écrit une page d’histoire de la natation aux Championnats du monde, mercredi à Gwangju (Corée du Sud).

A 19 ans, Milak, déjà champion d’Europe en titre, s’est imposé sur la scène mondiale avec fracas en explosant en finale du 200 m papillon le record du monde du légendaire Michael Phelps, qui tenait depuis quasiment dix ans, de près de huit dixièmes (1 min 50 s 73 contre 1 min 51 s 51). Médaillé d’argent, le Japonais Daiya Seto est relégué à plus de trois secondes ! « C’est un immense honneur de battre un tel record », s’est réjoui le Hongrois Milak.

Pellegrini au top

Plutôt sur la fin de carrière, mais encore au sommet, Pellegrini a remporté à 31 ans son quatrième titre mondial sur le 200 m nage libre, devant l’Australienne Ariarne Titmus (1 min 54 s 22 contre 1 min 54 s 66). C’est le huitième podium d’affilée pour l’Italienne sur cette distance, une performance historique. « Je suis trop vieille pour ces émotions », a d’ailleurs souri Pellegrini.

Malade, l’Américaine Katie Ledecky, quintuple championne olympique et quatorze fois médaillée d’or mondiale, et qui était sèchement tombée de son piédestal sur le 400 m nage libre, avait déclaré forfait pour raisons médicales pour le 200 m avant les séries, ainsi que pour la finale du 1 500 m, mardi.