Dimanche 21 juillet, dans la station de métro de Yuen Long, à Hongkong, des dizaines d’assaillants se jettent sur les passagers avec des barres en acier, de battes de baseball et des bâtons assortis de drapeaux chinois. Leur cible : toute personne ayant, à leurs yeux, l’air de revenir de la manifestation antigouvernementale qui vient d’avoir lieu, énième épisode d’un mouvement de contestation qui secoue la ville depuis le 9 juin.

Bilan : 45 personnes blessées, dont une dans un état critique. Et très vite la polémique enfle : pourquoi la police a-t-elle mis plus d’une heure à réagir ? Et comment justifier qu’au moment de l’attaque, elle n’ait procédé à aucune interpellation ni relevé d’identité ? Par ailleurs, comment expliquer que le député pro-Pékin Junius Ho soit apparu le même jour en train d’applaudir, de serrer la main et d’appeler « héros » des personnes ayant vraisemblablement participé à l’attaque ? Explications en vidéo.