Le nouveau premier ministre britannique Boris Johnson à la Chambre des communes, à Londre (Grande-Bretagne), le 25 juillet 2019. / REUTERS TV / REUTERS

Les termes de l’accord de divorce conclu par Theresa May avec l’Union européenne (UE) sont « inacceptables », a déclaré, jeudi 25 juillet, le nouveau premier ministre britannique, Boris Johnson, devant les députés britanniques. Tout en soulignant préférer quitter l’UE avec un accord, le dirigeant conservateur, qui a pris ses fonctions mercredi après la démission de Theresa May, a annoncé qu’il avait demandé jeudi à Michael Gove, nouveau chancelier du duché de Lancastre – une fonction prestigieuse au sein du gouvernement –, de faire des préparatifs pour un possible no deal une « priorité ».

« L’accord de retrait a été rejeté trois fois (…). Ses termes sont inacceptables pour ce Parlement et ce pays », a assuré M. Johnson, réclamant « l’abolition du filet de sécurité » irlandais. Cette solution, dite de dernier recours, est destinée à éviter le retour de contrôles à la frontière entre la province britannique d’Irlande du Nord et sa voisine la République d’Irlande après le Brexit.

« Nous sommes prêts à négocier une alternative »

« Le ministre des finances a confirmé que tous les fonds nécessaires seront mis à disposition » pour gérer une sortie sans accord, a-t-il ajouté.

« Nous sommes prêts à négocier, en toute bonne foi, une alternative » à l’accord conclu en novembre dernier, après dix-sept mois de négociations, a affirmé Boris Johnson, tout en répétant vouloir quitter l’UE d’ici le 31 octobre, nouvelle date butoir fixée après le report par deux fois du Brexit initialement prévu le 29 mars.

« Il y a d’autres arrangements possibles », a-t-il continué, appelant l’UE à « revoir » son opposition à rouvrir les négociations sur l’accord de divorce.

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