Des manifestations se protègent avec des parapluies, dimanche 28 juillet à Hong Kong. / TYRONE SIU / REUTERS

Le gouvernement chinois a appelé, lundi 29 juillet, l’exécutif de Hongkong à sanctionner les auteurs de violences et à « rétablir l’ordre au plus vite », au lendemain de nouvelles manifestations dans l’ex-colonie britannique.

L’agence ministérielle chargée des affaires de Hongkong et Macao s’est exprimée pour la première fois, lundi après midi (lundi matin à Paris), lors d’une conférence de presse. Son porte-parole, Yang Guang, a tenu un langage plutôt modéré, tout en renouvelant le « soutien très fort » du gouvernement central à la chef de l’exécutif Carrie Lam et aux forces de police. « La violence reste de la violence et ce qui est illégal est illégal », a-t-il déclaré, appelant « au respect des lois ». « Nous pensons que, pour l’heure, la tâche prioritaire de Hongkong est de sanctionner les actions violentes et illégales en conformité avec la loi, de rétablir l’ordre au plus vite et de maintenir un environnement propice pour les affaires », a déclaré la porte-parole de ce Bureau, Xu Luying.

Des protestataires « de plus en plus violents »

Dimanche soir, des manifestants prodémocratie ont, pour la deuxième journée consécutive, affronté la police à Hongkong, ce qui a donné lieu aux scènes les plus violentes observées à ce jour sur le territoire.

Les échauffourées se sont produites dimanche près du Bureau de liaison chinois, qui représente l’autorité de Pékin dans la région semi-autonome.

Dans un communiqué, la police a annoncé, lundi matin, que 49 « manifestants radicaux » avaient été arrêtés pour diverses infractions la veille et affirmé que les protestataires étaient « de plus en plus violents ».