Armand Jung le 27 novembre 2012 à Paris. / PIERRE VERDY / AFP

L’ancien député socialiste du Bas-Rhin Armand Jung est mort, mercredi 31 juillet, à l’âge de 68 ans, a-t-on appris auprès du Parti socialiste du Bas-Rhin, confirmant une information donnée par les Dernières Nouvelles d’Alsace.

Armand Jung avait démissionné de son mandat parlementaire pour raisons de santé en mars 2016. Il avait été victime d’un malaise cardiaque dans le jardin de l’Assemblée nationale quelques mois auparavant.

Ancien suppléant de Catherine Trautmann, Armand Jung avait notamment présidé à partir de 2012 le Conseil national de la sécurité routière, un sujet qui « lui tenait particulièrement à cœur », selon Pernelle Richardot, première secrétaire fédérale du PS dans le Bas-Rhin. Sa circonscription était entièrement située sur le territoire de Strasbourg.

Un « infatigable débatteur »

Mme Richardot a rendu hommage à un « infatigable débatteur, resté fidèle au PS dans les victoires comme dans les défaites ». « Pendant la campagne des législatives de 1997, il était capable de se planter avec un micro au milieu de nulle part ou au milieu d’une rue et de débattre, un peu comme ce qu’a fait récemment Pedro Sanchez en Espagne quand il est parti à la reconquête du pouvoir », s’est-elle souvenue.

Le président de l’Eurométropole de Strasbourg, le socialiste Robert Herrmann, a salué dans un communiqué la mémoire d’un homme qui, même malade, continuait à « suivre au plus près l’actualité locale et à faire entendre sa voix haut et fort, sans rien perdre de son franc-parler ».

Robert Hermann a rappelé lui aussi « ses travaux en matière de sécurité routière » mais aussi « ses prises de position souvent fortes pour le droit local et la défense des langues régionales ».