La permanence du député LRM Romain Grau, avait déjà été endommagée par des manifestants le 27 juillet 2019 à Perpignan. / RAYMOND ROIG / AFP

Les permanences du parti d’Emmanuel Macron continuent à être prises pour cible. Dans la nuit de mercredi 31 juillet au jeudi 1er août, la permanence du délégué général de LRM, Stanislas Guérini, a été prise pour cible.

La veille, les locaux de Fiona Lazaar à Argenteuil, de Guillaume Vuilletet à Méry-sur-Oise et de Cécile Rilhac à Herblay-sur-Seine, tous dans le Val-d’Oise, ont aussi été tagués. M. Guérini a réagi sur Twitter, déplorant ses « tags » qui « s’ajoutent à une série trop longue de lieux de démocratie endommagés ».

Sur chaque permanence taguée, les mêmes récriminations s’écrivent, visant pêle-mêle le traité de libre-échange CETA et les violences policières.

Les policiers et le CETA visés

L’entourage du député Stanislas Guérini a confirmé la présence de « deux tags sur les vitrines : “La police tue” et “Non au CETA” ». Dans les permanences du Val-d’Oise, « CETA vomir », « LREMERDE » ou encore « ACAB » (« All cops are bastards » ou « tous les flics sont des bâtards ») ont été bombés à la peinture noire sur la façade des bâtiments.

Cibles d’insultes ou de violences au plus fort de la crise des « gilets jaunes » cet hiver, les parlementaires sont de nouveau visés depuis plusieurs jours, en particulier les députés LRM ayant voté, le 23 juillet, en faveur de la ratification du traité de libre-échange entre l’Europe et le Canada (CETA).

Une quinzaine de permanences de députés ou de locaux du parti ont été murés, tagués ou vandalisés ces derniers jours, suscitant une condamnation de l’ensemble de la classe politique.