Une personne se receuille devant le mémorial spontané mis en place en hommage aux victimes de la tuerie de Dayton, le 5 août 2019. / SCOTT OLSON / AFP

Il aura suffi de trente secondes au tireur pour accomplir ce massacre et tuer neuf personnes dans un quartier animé de la ville de Dayton, dans l’Ohio, avant d’être abattu par des policiers en patrouille, dimanche vers 1 heure du matin. Parmi elles, se trouvent la propre sœur du tueur, Megan Betts, une étudiante en sciences de l’environnement âgée de 22 ans, morte sous les balles de son frère aîné, Connor Betts, 24 ans.

Selon la police, Connor et Megan Betts étaient arrivés sur les lieux dans la même voiture. Le jeune homme, dont les motivations restent à ce jour inconnues, était ensuite parti de son côté. Leurs parents vivent « un cauchemar », a déclaré le chef de la police de Dayton, Richard Biehl.

Parmi les victimes de Dayton se trouvent également Lois Oglesby, 27 ans, mère de deux enfants qui venait de reprendre le travail après un congé maternité, selon un ami cité dans le journal local Dayton Daily News, ainsi que Thomas McNichols, 25 ans, décrit par ses proches comme « un doux géant ». Il était le père de quatre enfants âgés de 2 à 8 ans.

Cette tuerie de masse a été perpétrée le même week-end que l’attentat à caractère raciste d’El Paso, au Texas, où 22 personnes, dont une large proportion d’origine hispanique, ont été abattues dans un supermarché par un suprémaciste blanc.

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