La Corée du Nord a tiré mardi 6 août au matin deux projectiles non identifiés au large de sa côte est, depuis la province de Hwanghae, dans le sud du pays, a déclaré l’état-major de l’armée sud-coréenne.

Pyongyang, qui a mis plusieurs fois en garde la Corée du Sud contre la tenue d’exercices militaires prévus en août avec les Etats-Unis, a déjà procédé à trois séries de tirs de missiles à courte portée les 25 et 31 juillet et 2 août.

Le président américain Donald Trump a minimisé la semaine dernière l’importance des récents tirs de projectiles nord-coréens, soulignant qu’il s’agissait de missiles à courte portée et « très standards », et se disant disposé à poursuivre le dialogue avec la Corée du Nord.

« Actes militaires hostiles »

Dans un communiqué relayé mardi par l’agence de presse officielle KCNA, le département nord-coréen de la Défense déclare que la Corée du Nord s’en tient à ses engagements de trouver une issue « par le dialogue » à la crise dans la péninsule coréenne, mais qu’elle pourrait être « contrainte de chercher une autre voie », comme elle l’a indiqué par le passé, si Séoul et Washington poursuivent leurs « actes militaires hostiles ».

La presse sud-coréenne a rapporté que les exercices militaires conjoints de la Corée du Sud et des Etats-Unis ont commencé de facto lundi, avec la vérification des capacités opérationnelles basiques sud-coréennes pour le transfert du contrôle des opérations maritimes.

Selon un rapport de l’ONU que l’agence de presse Reuters a pu consulter lundi, la Corée du Nord a récolté environ 2 milliards de dollars pour ses programmes d’armement de destruction massive grâce à des cyberattaques visant des banques ou des plateformes de cryptomonnaie.