La justice brésilienne a décidé, jeudi 8 août, du classement sans suite de la plainte déposée par une jeune mannequin, Najila Trindade Mendes de Sousa, accusant le footballeur Neymar de l’avoir violée dans un hôtel parisien, le 15 mai dernier.

« Nous avons décidé de demander le classement sans suite », a déclaré la procureure du parquet de Sao Paulo, Flávia Merlini, lors d’une conférence de presse donnée quelques heures avant la décision du juge, qui a suivi ses recommandations. « Il est impossible de savoir ce qui s’est passé entre quatre murs. C’est la parole de [Neymar] contre celle de [son accusatrice], et nous ne disposons pas de preuves suffisantes pour une inculpation », a poursuivi la procureure. Le 30 juillet, la police de Sao Paulo avait déclaré ne pas disposer « d’indices suffisants » pour engager des poursuites.

« Le classement sans suite n’est pas une absolution », a ajouté la magistrate, soulignant que l’enquête pouvait être rouverte à tout moment si de nouveaux éléments étaient apportés. Le joueur avait par ailleurs été entendu par la police une première fois dans le cadre d’une autre enquête liée à ces faits, au début de juin, pour avoir diffusé sur les réseaux sociaux une vidéo – censée prouver son innocence – montrant des images intimes et révélant des conversations qu’il avait eues avec Najila Trindade.

Depuis le début de l’enquête, Neymar dément toutes les accusations de viol et affirme que la relation qu’il a eue avec la jeune femme était consentie. « C’était un piège, dans lequel j’ai fini par tomber. J’espère que cela servira de leçon pour l’avenir », avait-il alors déclaré. Son père avait, dès l’annonce de la plainte pour viol, dénoncé des tentatives d’extorsion.