Portrait non daté de Simon Gautier fourni par son entourage à l’Agence France-Presse. / HELOISE GREGOIRE / AFP

Les recherches se poursuivent sans discontinuer dans le sud de l’Italie pour retrouver la trace d’un jeune randonneur français blessé, Simon Gautier, introuvable depuis sept jours dans une vaste zone rocheuse, ont indiqué les carabiniers. « Nous n’avons pas encore de nouvelles. Les recherches se poursuivent sans discontinuer », ont-ils indiqué à l’Agence France-Presse vendredi 16 août, précisant que les deux équipes de recherches mobilisées comptent également des alpinistes et des pompiers.

Le Français de 27 ans, qui vit depuis deux ans à Rome où il prépare une thèse en histoire de l’art, randonnait près de Policastro, à 200 kilomètres au sud de Naples. Vendredi 9 août, vers 9 heures du matin, M. Gautier avait appelé les secours avec son portable. « Il a dit qu’il était confus, qu’il avait les deux jambes cassées, qu’il avait mal », rapporte à l’Agence France-Presse une amie française, se référant à l’enregistrement de l’appel.

L’amie de Simon Gautier précise que celui-ci, très sportif et organisé, était vraisemblablement parti la veille, avec un sac contenant de l’eau et des vivres pour quelques jours, mais sans doute pas pour une semaine entière, estime-t-elle, en s’inquiétant de l’intense chaleur sévissant dans cette région. Une source du Quai d’Orsay citée par l’AFP indique que Paris suit de près les efforts déployés par les autorités italiennes pour retrouver la trace du jeune homme.

« Il faut qu’on nous aide »

Cette même amie estime que les autorités italiennes « déploient d’importants moyens matériels et humains, qui sont renforcés, afin de retrouver Simon Gautier dans une zone étendue et difficile d’accès ». Ces opérations mettent en œuvre se traduisent « des survols par hélicoptère et drones, le recours à des équipes de spéléologues, la mobilisation de volontaires, et de la reconnaissance depuis la mer ».

Sur place, la mère du randonneur juge cependant que les effectifs déployés sont insuffisants. « Il nous faut de l’aide, nous sommes à plus de sept jours, c’est insupportable », a-t-elle confié à RTL :

« Le terrain est très difficile d’accès et ils ne sont que douze pompiers à pouvoir accéder, c’est absolument insuffisant. (…) Il faut que la France ou l’Italie envoient des pompiers formés à la haute montagne, des spéléologues… Il faut beaucoup plus d’équipes que ça. Même avec la meilleure volonté du monde, les équipes en place, qui travaillent beaucoup, ne peuvent pas couvrir toute la zone. »

Une quinzaine d’amis de l’étudiant sont également arrivés sur place pour participer aux recherches « On fait tout ce qu’on peut mais là, on est bloqués. Il faut vraiment qu’on nous aide », implore-t-elle.