« Je suis partie étudier en Islande, un modèle en matière d’énergies renouvelables »
« Je suis partie étudier en Islande, un modèle en matière d’énergies renouvelables »
Par Angèle Guicharnaud
Camille Belmon, 21 ans, en deuxième année à l’Ecole nationale supérieure de l’énergie, l’eau et l’environnement de Grenoble, a choisi de partir à Reykjavik de janvier à fin mai
Camille Belmon | dr
« J’avais très envie de passer six mois à l’université d’Islande. J’étudie les énergies renouvelables, et avec 100 % d’électricité verte, l’Islande est un modèle en la matière. Les cours sont dispensés en anglais. Heureusement car l’islandais est une langue très compliquée à apprendre.
A côté de mes études, je fais de l’équitation. Ce programme d’échange, c’était aussi pour moi une bonne occasion de découvrir les chevaux islandais, une race originaire de cette île. Comme le pays est très sauvage, les activités sont particulières. Avec les autres étudiants, nous organisons des randonnées sur la glace au pied des volcans, dans des paysages magnifiques que l’on ne trouve nulle part ailleurs. C’est une destination parfaite pour un séjour étudiant dépaysant et proche de la nature.
A Reykjavik, on croise rapidement les gens qu’on connaît quand on se promène en ville. Les Islandais sont plutôt casaniers la semaine, mais dès qu’arrive le week-end, les bars sont bondés jusqu’à 5 heures du matin. En janvier, il n’y a que quatre heures de soleil par jour, ce qui peut être un peu pesant, mais en mai, c’est l’inverse, la nuit dure seulement quatre heures. C’est très agréable.
Le coût de la vie est plus élevé qu’en France. Je paie par exemple 500 euros par mois pour une chambre de 9 mètres carrés, dans une colocation avec trois autres personnes. La nourriture est également plus chère qu’en France. L’avantage, c’est que les bourses Erasmus sont aussi plus élevées. »