Primaires américaines : incidents en marge d’un meeting de Donald Trump en Californie
Primaires américaines : incidents en marge d’un meeting de Donald Trump en Californie
Le Monde.fr avec Reuters
Des manifestations anti-Trump sont régulièrement organisées en marge des meetings du candidat dont les positions sur la question de l’immigration sont controversées.
Un partisan de Donald Trump à la sortie du meeting du candidat républicain, à San José, le 2 juin 2016. | Noah Berger / AP
Des incidents ont éclaté, jeudi soir, entre partisans et adversaires de Donald Trump qui devait prononcer un discours électoral à San Jose, en Californie. Les électeurs républicains seront appelés à voter, mardi, lors de la primaire de Californie, même si Donald Trump est désormais seul en course et a obtenu assez de délégués pour décrocher l’investiture du GOP.
Une supportrice de Donald Trump s’essuie le visage après avoir reçu des œufs lancés par des opposants au milliardaire. | Noah Berger / AP
Plusieurs centaines de manifestants anti-Trump brandissant des drapeaux mexicains s’étaient rassemblés devant le San Jose Convention Center, où le vainqueur de la primaire républicaine devait prendre la parole. Des casquettes à l’effigie du milliardaire new-yorkais ont été brûlées, de même qu’un drapeau américain. Partisans et adversaires du candidat en sont venus aux mains.
JUST IN: Trump supporters being attacked, assaulted by protestors outside Trump rally in San Jose - @Jacobnbc https://t.co/l7Lrhd7b9a
— NBCNightlyNews (@NBC Nightly News)
Violence breaks out at Trump rally in San Jose, CA, as protesters hurl eggs, throw punches. https://t.co/wacscMGG91
https://t.co/wovOASeVd7
— ABC (@ABC News)
A l’intérieur de la salle, Trump a réaffirmé sa volonté, s’il est élu, de faire ériger un mur le long de la frontière mexicaine et d’envoyer la facture à l’Etat mexicain.
Des opposants à Donald Trump se lancent à la poursuite d’un participant au meeting du magnat de l’immobilier. | Noah Berger / AP
Des manifestations anti-Trump sont régulièrement organisées en marge des meetings électoraux du candidat qui a polarisé l’opinion publique par ses sorties, notamment sur la question de l’immigration. En mars, à Chicago, il avait dû quitter un rassemblement électoral en raison d’affrontements.
Dans le camp démocrate, John Podesta, président de l’équipe de campagne d’Hillary Clinton, a dénoncé les violences visant les partisans de Trump qui, a-t-il écrit sur Twitter, « n’ont pas leur place dans cette élection ».