Voiture de police incendiée : un Américain de 27 ans mis en examen et écroué
Voiture de police incendiée : un Américain de 27 ans mis en examen et écroué
Le Monde.fr avec AFP
Quatre hommes sont déjà poursuivis après l’attaque d’un véhicule de police, incendié alors que se trouvaient deux agents à l’intérieur, le 18 mai à Paris.
La voiture de police attaquée et incendiée le 18 mai à Paris. | FRANCOIS MORI / AP
Un cinquième suspect, un Américain de 27 ans, a été mis en examen et écroué dans l’enquête sur l’attaque d’un véhicule de police, incendié alors que se trouvaient deux agents à l’intérieur, le 18 mai à Paris, a annoncé dimanche le parquet de Paris.
Cet homme a été mis en examen pour « tentative d’homicide volontaire sur personne dépositaire de l’autorité publique, destruction de bien en bande organisée, violences en bande organisée et participation à un attroupement armé et le visage dissimulé », a indiqué le parquet. Il avait été interpellé jeudi 26 mai au cours d’une manifestation, alors que les enquêteurs l’avaient reconnu après identification sur exploitation video.
L’incendie de la voiture s’étaist produit non loin de la place de la République, à Paris, où se tenait un rassemblement de policiers, à l’appel de leurs syndicats, pour dénoncer la« haine anti-flics ». Des contre-manifestants avaient été repoussés par les forces de l’ordre et un groupe avait pris la direction du canal Saint-Martin, jusqu’à ce qu’ils croisent la voiture de police. Plusieurs personnes masquées l’ont pris à partie. Les deux fonctionnaires présents à bord ont été légèrement blessés. Le lendemain matin, cinq personnes ont été placées en garde à vue.
A l’issue des gardes à vue, une personne a été relâchée. Les quatre autres ont été mises en examen pour tentative d’homicide volontaire, violences volontaires en bande organisée sur personne dépositaire de l’autorité publique, destruction de bien public en bande organisée et participation à un attroupement armé. Un des mis en examen est également visé par le délit de refus de se soumettre au prélèvement génétique. Les défenseurs dénoncent un dossier « politique » fondé uniquement sur le témoignage d’un policier des renseignements.