Un docteur et des internes écoutent un patient dans une unité fermée de l'hôpital Sainte-Anne, à Paris, le 7 février 2007. | JOEL SAGET / AFP

Ouf ! Les premières « épreuves classantes nationales informatisées » (ECNI), autrefois appelées « internat de médecine », se sont déroulées sans bug informatique majeur pour les plus de 8 000 étudiants de sixième année, qui passaient, ensemble et simultanément, ces épreuves sur des tablettes numériques, du 20 au 22 juin, dans trente-quatre centres d’examens.

Il s’agissait d’une première mondiale visant à faciliter et alléger, notamment, les corrections. Et l’inquiétude était forte, les premiers essais n’ayant pas été totalement concluants. En décembre 2015, les nerfs étaient à vif quand une première tentative avait dû être annulée. En mars, le début des épreuves s’était bien déroulé, jusqu’à l’accident lors de l’épreuve de lecture critique d’articles (LCA), comme le rapportait Le Quotidien du médecin. Cette fois-ci, toutes les précautions avaient été prises et une version papier des articles avait aussi été distribuée, même si toutes les réponses devaient être faites sur tablette.

« La #PromoCrashTest se termine finalement sans encombre majeur », a tweeté Rémi Patrice, président chargé des études médicales à l’Association nationale des étudiants en médecine de France (ANEMF) – affiliée à la FAGE. Même satisfecit du côté de la Conférence des doyens de facultés de médecine de France.

Marisol Touraine, ministre de la santé, et Thierry Mandon, secrétaire d’Etat à l’enseignement supérieur, s’étaient déjà réjouis dans un communiqué du « bon déroulement des épreuves » et avaient salué une « prouesse technique ». Devant laquelle certains professionnels ne cachent finalement pas leur fierté.