MegaUpload : Kim Dotcom affirme que son procès sera retransmis sur Internet
MegaUpload : Kim Dotcom affirme que son procès sera retransmis sur Internet
Le Monde.fr avec AFP
Le fantasque créateur du service de partage de fichiers comparaît depuis lundi à Auckland, dans le cadre de l’appel de son extradition vers les Etats-Unis.
Le fondateur du site MegaUpload.com, Kim Dotcom, a affirmé mardi 30 août avoir obtenu le droit de retransmettre en direct sur Internet l’examen de l’appel de son extradition vers les Etats-Unis, où il est accusé d’avoir réalisé des profits illégaux grâce au piratage.
« Info de dernière minute : le juge a accepté la retransmission en streaming ! Succès ! », a écrit l’intéressé, de son vrai nom Kim Schmitz, sur son compte Twitter.
Breaking News: Judge has granted live streaming! Success!
— KimDotcom (@Kim Dotcom)
« Le streaming en direct commencera demain [mercredi]. Le cameraman doit tout installer de manière professionnelle, en respectant les directives du juge en matière de streaming », a-t-il ajouté.
A l’ouverture de l’audience lundi à Auckland en Nouvelle-Zélande, Ron Mansfield, l’avocat de Kim Dotcom, avait motivé la requête de son client en expliquant que la retransmission en direct lui garantirait un procès équitable.
13e site le plus visité d’Internet
Le géant allemand de 41 ans est recherché par les autorités américaines qui l’accusent d’avoir, grâce au piratage, réalisé des profits illégaux colossaux au travers de son emblématique plateforme de téléchargement de films ou de musique fermée il y a quatre ans.
A son heure de gloire, MegaUpload était le 13e site le plus visité d’Internet, affichait 50 millions d’utilisateurs quotidiens et disait représenter 4 % du trafic. L’empire de Kim Dotcom s’est effondré en janvier 2012 quand la police a débarqué dans sa luxueuse propriété d’Auckland à la demande des autorités américaines.
Fin 2015, la justice néozélandaise a estimé qu’il pouvait être extradé aux Etats-Unis, ainsi que trois autres fondateurs de MegaUpload. Kim Dotcom a fait appel. En cas de procès outre-Atlantique, il encourt jusqu’à 20 ans de prison.