Gabon : la France « sans nouvelles » d’une quinzaine de ses ressortissants
Gabon : la France « sans nouvelles » d’une quinzaine de ses ressortissants
Le Monde.fr avec AFP
Le premier ministre français Manuel Valls a précisé l’annonce faite lundi soir par son ministre des affaires étrangères.
La France est « sans nouvelles d’une quinzaine de ses compatriotes » au Gabon, a déclaré le premier ministre Valls, sur les ondes de RTL, mardi 6 septembre. La veille, le ministre français des affaires étrangères Jean-Marc Ayrault faisait part de sa préoccupation devant le sort de « plusieurs » ressortissants français, dont Paris est sans nouvelle après les violentes émeutes qui ont suivi l’élection présidentielle dans ce pays d’Afrique centrale.
Le premier ministre français Manuel a suggéré au président gabonais Ali Bongo un nouveau « décompte » des voix de l’élection présidentielle contestée au Gabon, que « la sagesse commanderait ». Comme l’opposition gabonaise, l’Union européenne et les Etats-Unis, la France avait déjà demandé la publication des résultats de tous les bureaux de vote du Gabon (environ 2 500).
« Notre priorité c’est la sécurité des Français »
« Il faut un processus électoral clair. Nous avons déjà eu cette expression, il y a contestations et doutes. Les observateurs européens sur place ont émis des critiques sur la base de faits objectifs. La sagesse commanderait de faire un nouveau décompte des résultats », a affirmé M. Valls sur RTL. « Mais aujourd’hui notre priorité c’est la sécurité des 15 000 Français qui vivent et travaillent au Gabon », a-t-il poursuivi.
M. Valls a ainsi demandé aux autorités gabonaises que « tout soit fait » pour retrouver « une quinzaine » de ressortissants français dont Paris est sans nouvelles dans le pays soumis à des troubles post-électoraux. « Nous sommes c’est vrai sans nouvelles de plusieurs de nos ressortissants, souvent binationaux franco-gabonais - une quinzaine sans doute de personnes. Nous demandons aux autorités gabonaises que tout soit fait pour les retrouver, c’est une exigence de notre part et nous espérons avoir le plus vite possible des informations les concernant ».