Manuel Valls : « C’est la réponse européenne qui s’impose. »
Manuel Valls : « C’est la réponse européenne qui s’impose. »
Le Monde.fr avec Reuters
Durée : 01:57
La victoire de Donald Trump à la présidentielle américaine marque « le besoin de frontières » et de « réguler l’immigration », mais aussi la nécessité de mieux protéger les classes moyennes et de partager les richesses, a affirmé mercredi 9 novembre Manuel Valls.
« Que nous dit la démocratie américaine, et chacun bien sûr a son analyse : le besoin de frontières, le besoin de réguler l’immigration, la nécessité bien sûr […] de combattre le terrorisme et de nommer le totalitarisme islamiste. Le besoin aussi de mieux redistribuer les richesses, le besoin de protection pour les classes moyennes qui vivent ce sentiment de déclassement », a énuméré le chef du gouvernement, lors de la séance des questions à l’Assemblée nationale.
Le Premier ministre, qui s’en était pris publiquement à M. Trump ces derniers mois alors que l’usage veut qu’on ne se mêle pas des élections étrangères, a également fait allusion au risque d’un triomphe populiste en France en 2017, jugeant que le pays « n’était pas à l’abri de ces risques ».
Il a également défendu l’attachement de la France à « une vision humaniste de la société, qui ne peut pas accepter le racisme, le rejet de l’autre et qui affirme le respect de la femme et de l’égalité entre la femme et l’homme ».