Ségolène Royal à l’Assemblée nationale, le 7 décembre. | ERIC FEFERBERG / AFP

La ministre de l’environnement Ségolène Royal a été critiquée mercredi 7 décembre par le député du parti Les Républicains de l’Ain, Damien Abad, qui lui a reproché d’avoir démenti les violations des droits de l’homme reprochées à Cuba par l’ONU et l’opposition.

Ségolène Royal a remercié le parlementaire qui lui permet de « répondre à cette polémique » liée à ses déclarations, après avoir respecté « le temps des funérailles » en l’honneur de Fidel Castro pour lequel des « centaines de milliers de Cubains se sont rassemblés ». « La violence de ces polémiques m’a surprise et a blessé les Cubains. »

Pour Mme Royal, « c’est aux historiens de faire le bilan de ce pays avec ses ombres et ses lumières, un pays magnifique et courageux qui est en train de s’ouvrir. Dire d’un pays qui reçoit 4 millions de visiteurs et de touristes par an qu’il s’agit d’une dictature, ce n’est pas vrai, M. le député. »

Samedi 3 décembre à Cuba, la ministre de l’environnement avait salué en Fidel Castro « un monument de l’histoire », oubliant les atteintes aux droits de l’homme perpétrées par le régime cubain.