Un an jour pour jour après l’arrivée de Zinédine Zidane en tant qu’entraîneur du Real Madrid, son équipe a livré un récital aux dépens de Séville (3-0), mercredi en huitième aller de la Coupe du roi, avec un doublé revanchard de James Rodriguez. | GÉRARD JULIEN / AFP

C’est une belle intention des joueurs pour leur entraîneur. Un an jour pour jour après l’arrivée de Zinédine Zidane en tant qu’entraîneur du Real Madrid, son équipe a livré un récital aux dépens de Séville (3-0), mercredi en huitième de finale aller de Coupe du roi, avec un doublé de James Rodriguez.

Malgré un onze bis sans le trio offensif « BBC » (Bale-Benzema-Cristiano Ronaldo), le Real a donné une leçon à l’équipe du bouillant technicien Jorge Sampaoli.

Et James (11e, 44e s.p.) et Raphaël Varane (29e) ont concrétisé l’excellente prestation merengue, l’une des plus abouties depuis la nomination de l’ancien numéro 10. Ce succès contre Séville porte à 38 matchs d’affilée toutes compétitions confondues la série d’invincibilité du Real de Zidane. Et cette équipe, invaincue depuis avril, peut égaler samedi, en Liga contre Grenade, le record d’Espagne, propriété du FC Barcelone de Luis Enrique (39 rencontres sans défaite en 2015-2016).

« Notre méthode, c’est de bien préparer tous les matchs pour mettre le facteur chance de notre côté », a modestement commenté Zidane.

Ces dernières heures le Français avait pourtant suscité l’incompréhension en ne retenant pas la star Cristiano Ronaldo pour le choc de mercredi soir entre le tenant de la Ligue des champions et celui de l’Europa League.

Laissé au repos, le tout frais quadruple Ballon d’or n’a pourtant pas manqué à ce Real, intense dans le pressing et spectaculaire en attaque. Un ballon gratté par Casemiro à l’entrée de la surface a ainsi permis à James Rodriguez d’ajuster le gardien d’une frappe placée (11e).

Le joueur colombien a inscrit un doublé lors du match contre Séville, en huitième de finale aller de la Coupe du roi. | GÉRARD JULIEN / AFP

La revanche de James

Une belle revanche pour le milieu offensif qui, faute de temps de jeu, avait dit mi-décembre envisager de quitter le Real. Le Colombien a soigné sa prestation en marquant ensuite un penalty, obtenu après une poussette peu évidente sur Luka Modric (44e), et il est sorti sous l’ovation du Bernabeu.

Tout le mérite d’avoir relancé James sans psychodrame revient à Zidane, capable mardi de dédramatiser les états d’âme du meneur.

L’autre grande vertu de « Zizou » est d’avoir insufflé un esprit conquérant à l’ensemble de son effectif. Lorsque certains grands noms ne sont pas là, les autres répondent présents.
En défense, Pepe et Sergio Ramos étaient absents ? Varane a été tranchant et il a marqué un joli but d’une tête décroisée sur un corner de Modric (29e), avant de courir pour se jeter dans les bras de Zidane.

Seconde période plus calme

A la pause, le score de 3-0 était mérité, même si Séville aurait pu revenir dans le match : Vicente Iborra a inexplicablement raté un ballon face au but vide (34e). Et Vitolo a manqué son face-à-face avec le gardien madrilène, Kiko Casilla (41e).

La seconde période a été plus calme et le Real a tranquillement géré son avantage, conscient d’être en bonne position pour atteindre les quarts lors du match retour jeudi 12 janvier à Séville.

« Nous avons été surclassés en première période, ce qui ne nous était pas arrivé depuis longtemps », a reconnu Sampaoli. « Le match retour sera difficile mais nous n’allons pas baisser les bras. »

Dans les autres rencontres du soir, la Real Sociedad a pris l’ascendant sur Villarreal (3-1), tandis que le duel des équipes de 2e division entre Alcorcon et Cordoue accouchait d’un nul (0-0). L’ultime huitième de finale aller opposera jeudi l’Athletic Bilbao au FC Barcelone, double tenant de la Coupe du roi (21 h 15).