Jose Antonio Camacho et Pierre-Emerick Aubameyang. | GABRIEL BOUYS / AFP

  • C’est aujourd’hui

Groupe A : Gabon - Cameroun et Guinée Bissau - Burkina Faso (20 heures). « La pression pèse sur tout le monde, pas seulement sur le Gabon », insiste l’Espagnol José Antonio Camacho, coach du Gabon. Le pays organisateur de la CAN-2017 doit gagner ou mourir dimanche contre le Cameroun, pour éviter de devenir le premier pays hôte à ne pas passer le premier tour depuis 23 ans. Le Gabon (deux points) n’a en effet pas d’autres choix face au Cameroun (quatre points) qui, lui, a besoin d’un match nul pour décrocher son billet pour les quarts.

Le baromètre n’en finit pas de monter aux abords du stade de l’Amitié à Libreville. « Une victoire sinon la porte », pour le quotidien le Matin Equatorial, qui place M. Camacho sur un siège éjectable, notamment après la visite du président gabonais Ali Bongo Ondimba aux Panthères après l’entraînement matinal.

A part les bouchons provoqués par le cortège présidentiel dans Libreville, la présence d’Ali Bongo à l’entraînement ne perturbe pas la délégation du Cameroun. « C’est leur problème. Nous devons nous concentrer sur nous-mêmes », lance le sélectionneur belge Hugo Broos, qui souhaite la victoire et la première place pour rester à Libreville et éviter en quart le Sénégal, « la meilleure équipe du tournoi ». « Je ne sais pas si le président du Gabon va jouer demain », a même osé avec impertinence le buteur camerounais Sébastien Siani.

Le Burkina Faso (deux points) est également en position de griller la politesse aux Panthères gabonaises, en cas de victoire contre le bon dernier du groupe, la Guinée, qui compte un point et peut aussi croire au miracle en cas de succès.

  • C’était hier

Le Ghana a validé son ticket pour les quarts dès son deuxième match, en s’extirpant du piège malien (1-0) grâce à une très sérieuse première mi-temps, samedi à Port-Gentil (Gabon). Avec un effectif quasi identique à celui aligné quatre jours plus tôt lors de la victoire poussive contre l’Ouganda (1-0), les hommes d’Avraham Grant ont cette fois proposé une prestation plus aboutie, se montrant dangereux par l’intermédiaire de leur quatuor offensif composé des frères Ayew et du meilleur buteur de l’histoire du pays Asamoah Gyan, qui a délivré les siens contre les Maliens.

La victoire de l’Egypte dans l’autre match, 1-0 contre l’Ouganda grâce à un but d’El Saïd à la 89e minute, relance les Pharaons. Deuxièmes avec 4 points, devant le Mali (1 point), ils n’ont besoin que d’un nul contre le Ghana pour passer en quarts.

  • C’est dit

« Quand je vais au travail, le football est ma religion, donc j’ai apporté six costumes, car nous allons aller jusqu’à la finale. J’en ai déjà porté un (lors de la défaite contre le Ghana). Il m’en reste cinq ». Le Serbe Milutin Sredojevic, entraîneur de l’Ouganda, n’hésite pas à porter beau pour les matches de cette CAN, et s’endimanche en hommage aux « sapeurs » congolais, les membres de la Société des ambianceurs et des personnes élégantes (Sape). « Les jours fériés à l’église, nous mettons notre plus beau costume », a-t-il répondu à une question sur son habillement pendant les rencontres.

  • C’est vu

JUSTIN TALLIS / AFP

John Boye a perdu un pari, il se fait chatouiller par ses coéquipiers. Les Ghanéens sont qualifiés, ils peuvent se détendre un peu. Au contraire, pour les Maliens et leurs supporteurs, il faudra être au taquet lors du dernier match de poule, avec victoire impérative contre l’Ouganda (et en espérant la défaite de l’Egypte contre le Ghana).

Un supporteur malien en pleine pose, le 21 janvier à Port-Gentil. | JUSTIN TALLIS / AFP