Benoît Hamon célèbre sa première place au premier tour de la primaire de la gauche, dimanche 22 janvier. | BERTRAND GUAY / AFP

Au lendemain du premier tour de la primaire de la gauche qui a vu Benoît Hamon l’emporter avec 36,35 % des voix devant Manuel Valls (31,11 %), les deux hommes ont lancé lundi 23 janvier, la bataille de l’entre-deux-tours. Avec, en arrière-plan, une participation relativement faible au premier tour du scrutin. Quelque 1,54 million de votants se sont rendus aux urnes dimanche, selon des résultats provisoires, un chiffre très inférieur à celui du premier tour de la primaire socialiste, en 2011, où 2,6 millions de votants s’étaient exprimés.

« C’est moins qu’attendu, la gauche est affaiblie, mais c’est pas mal non plus », a nuancé Benoît Hamon, lundi, sur France Inter. « Un message a été passé : la volonté de tourner la page est claire. Il s’agit de regarder vers le futur », a ajouté l’ancien ministre de l’éducation.

« Ce n’est pas une déception, a déclaré de son côté Manuel Valls. Une autre campagne commence désormais. Jamais la gauche française n’a été confrontée depuis très longtemps à un choix aussi clair. Je veux gagner, pas seulement pour moi, mais d’abord pour la gauche. »

« Est-ce que la gauche renonce à gouverner ? »