TransCanada obtient le feu vert américain pour la construction de l’oléoduc Keystone XL
TransCanada obtient le feu vert américain pour la construction de l’oléoduc Keystone XL
Le Monde.fr avec AFP
Bloquée par le président sortant Barack Obama, la construction de l’oléoduc avait été relancée quelques jours après l’investiture de Donald Trump fin janvier.
Climato-sceptique, le nouveau président américain Donald Trump avait assuré en campagne électorale qu’il approuverait Keystone XL. | Andrew Harnik / AP
L’opérateur TransCanada a obtenu vendredi 24 mars le feu vert du gouvernement américain pour construire l’oléoduc controversé Keystone XL, qui avait essuyé le veto de l’ancien président Barack Obama. L’entreprise de Calgary a fait savoir qu’elle avait obtenu « le permis présidentiel du département d’Etat des Etats-Unis ».
Keystone XL, qui doit traverser l’Amérique du Nord sur 1 900 km dont 1 400 km en sol américain, soulève la controverse depuis près de dix ans et sa première demande. Cet oléoduc doit acheminer du pétrole canadien extrait des sables bitumineux de l’Alberta vers les raffineries du golfe du Mexique, avec une capacité de plus de 800 000 barils par jour.
Refusée par le président sortant Barack Obama, au nom de la lutte contre le réchauffement climatique, la construction de l’oléoduc avait été relancée quelques jours après l’investiture de Donald Trump fin janvier. Climato-sceptique, le nouveau président américain avait en effet assuré en campagne électorale qu’il approuverait Keystone XL.
Servir « l’intérêt national » américain
Le département d’Etat a souligné que ce feu vert avait été donné après avoir pris en compte divers facteurs comme « la sécurité énergétique, l’environnement, la culture ou les imapcts économiques », et en s’étant assuré de sa conformité sur le plan légal. Selon lui, la construction de cet oléoduc servira « l’intérêt national » américain.
En mettant son veto en novembre 2015, Barack Obama s’était appuyé sur une étude menée pendant de longs mois par le département d’Etat assurant que le projet « n’était pas d’intérêt national des Etats-Unis ».