Les électeurs français installés à Montréal (Canada) se rendant dans les bureaux de vote pour le premier tour de la présidentielle, le 22 avril. | DARIO AYALA / REUTERS

Le coup d’envoi du second tour de l’élection présidentielle qui oppose Marine Le Pen (Front national) et Emmanuel Macron (En marche !) est donné. Samedi 6 mai, les électeurs des territoires d’outre-mer et les Français de l’étranger, au nombre de 1,3 million, sont appelés aux urnes.

Les premiers bureaux de vote, ceux de Saint-Pierre-et-Miquelon, ouvrent à 12 heures (heure de la métropole). C’est ensuite le tour, une heure plus tard, de la Guyane. Puis les Antilles à 14 heures et la Polynésie à 20 heures. Dans la soirée, ce sera le tour de Wallis et Futuna puis de la Nouvelle-Calédonie – pour qui il sera déjà dimanche – et enfin, dimanche à partir de 6 heures La Réunion et de 7 heures Mayotte.

Pénurie d’assesseurs

En France métropolitaine, les 66 546 bureaux de vote ouvriront, eux, dimanche à 8 heures et fermeront à 19 heures, une heure plus tard que lors des présidentielles précédentes. Dans certaines grandes villes, les électeurs pourront voter jusqu’à 20 heures.

La campagne officielle a pris fin vendredi soir à minuit, ce qui interdit aux médias de publier des sondages ou les déclarations des candidats jusqu’à la fermeture des derniers bureaux, heure à laquelle les premiers résultats seront connus.

Situation inédite cette année, les maires ont eu le plus grand mal à réunir des assesseurs en nombre suffisant, en raison de l’absence des candidats du Parti socialiste et des Républicains Certains ont même dû recourir à des agents municipaux rémunérés. Le scrutin se tient en outre en période d’état d’urgence. La sécurité a été encore renforcée après l’attaque qui a coûté la vie à un policier le 20 avril sur les Champs-Elysées, à Paris.