Le sénateur du Nord Patrick Masclet, élu pour Les Républicains, est mort dimanche 4 juin à 65 ans des suites d’une longue maladie.

« Ce soir, le groupe Les Républicains du Sénat perd un collègue dont la gentillesse était unanimement reconnue et un gaulliste très attaché à l’égalité », a réagi le président du Sénat, Gérard Larcher, dans un communiqué.

Professeur agrégé, M. Masclet était devenu sénateur du Nord en 2015, en remplacement de Jean-René Lecerf, opposant au cumul des mandats qui avait quitté le Sénat lorsqu’il avait été élu président du conseil départemental.

Elu maire d’Arleux en 1995, il avait démissionné de ce poste en février 2017. « Je suis sous traitement médical et je ne suis plus à 100 %. Entre les séjours à l’hôpital, et ici, c’est compliqué », expliquait-il à la Voix du Nord. L’élu, qui avait été à quatre reprises conseiller régional du Nord-Pas-de-Calais de 1998 à 2015, restait toutefois conseiller municipal et président de l’association des maires du Nord.

« Un bon sens peu ordinaire »

Le président de la région Hauts-de-France, Xavier Bertrand, a salué la mémoire d’un « élu local passionnément attaché à la commune d’Arleux », qui « avait un bon sens peu ordinaire et était vraiment à l’écoute ». Le ministre de l’action et des comptes publics, Gérald Darmanin, a également rendu hommage à l’élu.

L’Elysée a, pour sa part, publié un communiqué déplorant la mort de Patrick Masclet. « Il a toujours œuvré en faveur de l’épanouissement de chacun de ses concitoyens et de la complémentarité entre les territoires ruraux et urbains », peut-on lire dans le communiqué.

Le siège de M. Masclet fait partie de ceux qui seront en jeu lors du prochain scrutin sénatorial du 24 septembre prochain.