Crise du Golfe : l’émir du Qatar reçu à Paris par Macron « à la fin de l’été »
Crise du Golfe : l’émir du Qatar reçu à Paris par Macron « à la fin de l’été »
Le Monde.fr avec AFP
Le président français « a rappelé son attachement à l’apaisement et à la désescalade » tout comme « l’importance de la lutte contre le terrorisme et l’arrêt de tout financement, d’où qu’il vienne, de groupes associés à des actions terroristes ».
Un panneau à l’effigie de l’émir du Qatar, Cheikh Tamim Ben Hamad Al-Thani. | Maggie Hyde / AP
Bientôt l’esquisse d’une sortie de crise ? L’émir du Qatar, Cheikh Tamim Ben Hamad Al-Thani est attendu à Paris « à la fin de l’été » pour évoquer avec le président français Emmanuel Macron la crise du Golfe, a annoncé lundi 3 juillet au soir la présidence française.
Poursuivant « ses échanges avec tous les acteurs » de cette crise, Emmanuel Macron s’est à nouveau entretenu lundi avec l’émir, a-t-elle fait savoir. « Au cours de cet échange téléphonique, l’émir a indiqué que compte tenu de la situation, il prévoyait de venir en France à la fin de l’été », a poursuivi l’Elysée, les deux dirigeants ayant « fait un point » de situation.
Le président français « a rappelé son attachement à l’apaisement et à la désescalade » tout comme « l’importance de la lutte contre le terrorisme et l’arrêt de tout financement, d’où qu’il vienne, de groupes associés à des actions terroristes ». Il a également « rappelé le rôle pivot de la médiation koweïtienne et a indiqué que la France était prête à apporter son aide », toujours selon l’Elysée.
Décision attendue mercredi
Emmanuel Macron a « également indiqué qu’il évoquerait la situation dans la région du Golfe en marge du G20 » de Hambourg, vendredi et samedi, et « lors de la venue du président américain [Donald Trump] à Paris, les 13 et 14 juillet, pour célébrer la Fête nationale », a poursuivi la présidence française.
Le Qatar a remis lundi au médiateur koweïtien sa réponse aux demandes de ses voisins du Golfe et de l’Egypte le sommant de cesser son soutien à des mouvements jugés « terroristes » et de prendre ses distances avec l’Iran sous peine d’isolement durable.
En conséquence, l’Arabie saoudite, les Emirats, Bahreïn et l’Egypte décideront mercredi du maintien ou de la levée des sanctions contre Doha lors d’une réunion des chefs de leur diplomatie au Caire.
L’isolement diplomatique du Qatar pourrait-il mener à la guerre ?
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