Université Paris-II-Assas (2012). | CAMILLE STROMBONI / CC BY-ND 2.0

C’était une des promesses d’Emmanuel Macron : les frais d’inscription dans les établissements publics d’enseignement supérieur n’augmenteront pas à la rentrée 2017, et ce pour la quatrième année de suite. Ils seront respectivement de 184 euros en licence, 256 euros en master et 391 euros en doctorat dans les établissements relevant du ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche. Les tarifs des restaurants universitaires resteront également inchangés, avec un ticket à 3,25 euros. La cotisation à l’assurance-maladie (Sécurité sociale étudiante) s’élèvera, elle, à 215 euros, soit 2 euros de plus qu’en 2016.

A noter : les étudiants qui s’inscrivent dans deux formations différentes au sein du même établissement, par exemple dans le cadre d’une double licence, devront s’acquitter deux fois des frais d’inscription, une fois à taux plein et une seconde fois à taux réduit. A titre d’exemple, en licence, il leur en coutera 184 euros pour la première inscription et 122 euros pour la seconde, soit 306 euros.

Du côté des organisations étudiantes, les deux syndicats majoritaires au conseil d’administration du Cnous, la FAGE et l’UNEF, se félicitent de cette annonce. Dans un communiqué l’UNEF rappelle que ces mesures ne peuvent « constituer la seule réponse à la précarité des jeunes » et s’inquiète de l’augmentation, même limitée, de la cotisation à l’assurance-maladie. Le syndicat étudiant demande à la fois la garantie d’un gel des frais d’inscription pendant tout le quinquennat, et des mesures « pour réduire la sélection sociale à l’entrée de l’université ».