Organisés par un collectif de militantes féministes sur les réseaux sociaux pour dénoncer le harcèlement dont sont victimes les Marocaines, des sit-in ont eu lieu au même moment à Rabat, Marrakech, Tanger et Agadir. Malgré l’engouement sur Facebook, où plus de 5 000 personnes prévoyaient de participer à ces événements, peu ont répondu présent. Ils étaient à peine 200 à Casablanca, la métropole économique du royaume. Pourtant, de nombreux Marocains se sont déclarés choqués par la diffusion sur les réseaux sociaux d’une vidéo montrant une agression sexuelle dans un bus.