Trump veut imposer de nouvelles sanctions à la Corée du Nord
Trump veut imposer de nouvelles sanctions à la Corée du Nord
Le Monde.fr avec AFP
Lors de son premier discours à la tribune des Nations unies, à New York, Donald Trump a menacé la Corée du Nord de « destruction totale » en cas d’agression contre les Etats-Unis ou un de ses alliés.
Le président des Etats-Unis, Donald Trump, a déclaré jeudi 21 septembre, qu’il allait « imposer » de « nouvelles sanctions » à la Corée du Nord, pour l’empêcher de développer son programme nucléaire et balistique.
Une réunion du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies (ONU) est prévue jeudi, le secrétaire d’Etat américain, Rex Tillerson, devrait à cette occasion insister pour une pleine application des sanctions internationales.
Le Conseil de sécurité avait déjà adopté le 11 septembre une nouvelle série de sanctions contre le régime de Pyongyang, alors que les tensions sont remontées au cours des derniers mois entre la Corée du Nord et les Etats-Unis. En août, une résolution contre le régime de Pyongyang avait également voté, à la suite d’un premier tir de missile intercontinental.
Menaces américaines
Lors de son premier discours à la tribune de l’ONU, à New York, Donald Trump a menacé la Corée du Nord de « destruction totale » en cas d’agression contre les Etats-Unis ou un de ses alliés. Il doit s’entretenir dans la journée avec ses homologues directement visés par les menaces nord-coréennes, le premier ministre japonais, Shinzo Abe, et le président sud-coréen, Moon Jae-in.
De son côté, le président sud-coréen, Moon Jae-in, a appelé jeudi devant l’ONU à un apaisement des tensions pour éviter un « affrontement militaire accidentel » avec Pyongyang. Pour autant, il faut que le régime de Kim Jong-un « cesse immédiatement les choix insensés qui pourraient mener à sa chute » et « renonce à son programme nucléaire de façon vérifiable et irréversible », a-t-il insisté.
La Chine et la Russie, plus proches soutiens de la Corée du Nord et dont les ministres des affaires étrangères doivent s’exprimer jeudi à la tribune de l’ONU, continuent à plaider pour des pourparlers diplomatiques, estimant qu’une action militaire – dont Donald Trump brandit régulièrement la possibilité – serait catastrophique.