Pour le Parti socialiste, qui n’obtient qu’un seul élu contre trois lors de la précédente élection – le sortant Jacques-Bernard Magner –, l’élection sénatoriale constitue un revers important dans un département jusqu’ici considéré comme un fief solide. Cette évolution tient d’abord au fait que le scrutin se déroulait cette fois-ci à la proportionnelle. Elle est aussi la conséquence des revers de la gauche aux municipales de 2014, à l’issue desquelles elle avait perdu de nombreuses communes. Avec un élu – le conseiller départemental Jean-Marc Boyer –, la droite bénéficie du changement de mode de scrutin, mais profite peu de ses succès aux élections municipales. La surprise ce dimanche tient au succès de La République en marche, qui envoie le conseiller départemental Eric Gold au Palais du Luxembourg.