Faculté de médecine de Poitiers, en 2016. / Guillaume Souvant / AFP

La première année commune aux études de santé (Paces) – pendant laquelle les étudiants se préparent aux concours de médecine, pharmacie, odontologie et maïeutique – confirme sa réputation de sélectivité : environ un tiers des bacheliers 2014 inscrits dans ce cursus (33,6 %) auront réussi ce précieux concours en un an ou deux, selon une étude du ministère sur les résultats de la session 2016. La plupart des admis auront ainsi redoublé pour parvenir à ce résultat : « Un bachelier sur dix réussit à passer en deuxième année au bout d’un an de Paces et près d’un sur deux s’y réinscrit l’année suivante. Les chances de réussite de ces redoublants sont alors pratiquement de moitié », peut-on lire.

Ces chiffres concernent les 35 375 bacheliers 2014 inscrits en Paces. L’immense majorité d’entre eux (32 937) sont des bacheliers de la série S. Avec un taux de succès de 35,9 % en deux ans, ils sont toujours les maîtres incontestés de la catégorie, dans laquelle les autres bacheliers se risquent peu, avec raison. Les autres séries du bac, malgré leurs effectifs réduits, affichent en effet des taux de succès marginaux (avec un maximum de 5,6 % pour les bacheliers ES pour cette promotion).

Pour autant, les statistiques montrent que la série ne fait pas tout. Les étudiants qui avaient obtenu leur bac scientifique à l’oral affichent ainsi un taux de réussite, en deux ans, inférieur à celui des bacheliers ES ou L (4,4 %).

En revanche, plus de la moitié des bacheliers S avec mention bien et plus des trois quarts des bacheliers S avec mention très bien réussissent le concours. La Paces n’est pas une voie à emprunter à la légère : seuls les meilleurs des bacheliers scientifiques ont des chances de succès significatives.