Mike Pence fait une visite surprise en Afghanistan
Mike Pence fait une visite surprise en Afghanistan
Le Monde.fr avec AFP
Le vice-président américain s’est rendu jeudi à Kaboul pour un entretien avec le président afghan Ashraf Ghani et le chef de l’exécutif Abdullah Abdullah.
Le vice président américain Mike Pence a visité ses troupes dans un hangar de Bagram, en Afghanistan, le 21 décembre. / Mandel Ngan / AP
Le vice-président américain Mike Pence est arrivé jeudi 21 décembre au soir en Afghanistan pour une visite surprise, quatre mois après la décision de Donald Trump de prolonger l’engagement militaire des Etats-Unis dans ce pays.
Mike Pence, qui a quitté Washington après le vote de la réforme fiscale par le Congrès, est arrivé à bord d’un avion militaire sur la base de Bagram, d’où il s’est rendu en hélicoptère à Kaboul pour un entretien avec le président afghan Ashraf Ghani et le chef de l’exécutif Abdullah Abdullah.
Finir cette guerre
Le vice-président américain a dit aux deux dirigeants la détermination de Washington à « mener à son terme » cette guerre, la plus longue de l’histoire des Etats-Unis.
Donald Trump, qui avait promis un désengagement du théâtre afghan pendant la campagne présidentielle de l’an dernier, est revenu sur sa décision il y a quatre mois face au regain d’activité des taliban et a promis d’envoyer des renforts militaires sur le terrain.
Les Etats-Unis avaient 11 000 soldats en Afghanistan fin août et des effectifs supplémentaires y ont depuis été déployés, une stratégie qui « commence à porter ses fruits », a assuré jeudi Mike Pence, qui a dit espérer que les talibans finiraient par « se lasser de perdre » et accepteraient de négocier.
Le vice-président a ajouté que Donald Trump déciderait dans les prochains jours s’il y a lieu ou pas de déployer des renforts supplémentaires.
Cette courte visite en Afghanistan, tenue secrète jusqu’à son arrivée pour des raisons de sécurité, devait s’inscrire dans le cadre d’une tournée au Proche-Orient mais Mike Pence a reporté à mi-janvier ses escales en Egypte et en Israël en raison du vote de la réforme fiscale au Congrès et des tensions provoquées par la décision de Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël.