La tempête Carmen va balayer la façade atlantique le 1er janvier
La tempête Carmen va balayer la façade atlantique le 1er janvier
Le Monde.fr avec AFP
Des vents forts sont attendus, de l’ordre de 100-110 km/h dans l’intérieur des terres, 120-130 km localement et sur le littoral.
De fortes vagues à Biarritz, le 27 décembre 2017. / Bob Edme / AP
Des rafales de vent pouvant atteindre jusqu’à 130 km/h et de fortes vagues sont attendues à partir du lundi 1er janvier au matin sur la façade atlantique et les côtes de la Manche dans le cadre de la tempête Carmen, a indiqué samedi Météo France.
La tempête « va aborder la France par l’ouest en fin de nuit (de dimanche à lundi), se développer entre les côtes de la Manche et le nord de la Nouvelle-Aquitaine, avant de se décaler vers l’intérieur des terres et glisser vers les régions de l’Est en fin de journée », a précisé à l’AFP le prévisionniste Sébastien Léas.
Des vents forts sont attendus, « de l’ordre de 100-110 km/h dans l’intérieur des terres, 120-130 km localement et sur le littoral », a-t-il indiqué.
Tempête Carmen : des rafales de vent pouvant atteindre 130 km/h et de fortes vagues sont attendues le jour de l'An… https://t.co/dPuu3rQOTh
— afpfr (@Agence France-Presse)
Entre deux et cinq tempêtes hivernales tous les ans
Par rapport aux autres tempêtes, Bruno et Ana, qui ont touché le pays en décembre, Carmen est marquée par « un phénomène aggravant pour le littoral : les coefficients de marée qui sont très élevés, au-delà de 90 », a ajouté le prévisionniste.
« Cela va générer des fortes vagues, des risques de submersion sur toute la façade atlantique, possiblement également sur les côtes de la Manche », a-t-il décrit.
Météo France devrait communiquer dimanche les départements éventuellement placés en vigilance orange, une fois connus avec plus de précisions les endroits les plus touchés.
« On attend aussi dans la nuit de lundi à mardi de très fortes rafales sur les Alpes, possiblement sur la Côte d’Azur et la Corse », a poursuivi le prévisionniste.
Ce genre de phénomène « n’est pas quelque chose d’exceptionnel », a-t-il indiqué, soulignant que la France connaît entre « entre deux et cinq » tempêtes hivernales chaque année.