Uber, soumis à une forte concurrence, se retire d’Asie du Sud-Est
Uber, soumis à une forte concurrence, se retire d’Asie du Sud-Est
Le Monde.fr avec AFP
L’américain a cédé ses activités à son concurrent régional Grab, à un moment où le nouveau patron de la firme cherche à enrayer d’importantes pertes.
Uber a cédé lundi 26 mars ses activités en Asie du Sud-Est à son concurrent régional Grab aux termes d’un accord marquant un nouveau retrait de la société américaine de services de véhicules avec chauffeurs (VTC) d’un marché international très concurrentiel.
Grab s’empare des activités de transport et de livraison de nourriture d’Uber en Asie du Sud-Est, en échange d’une participation de 27,5 % pour la firme sise en Californie, a précisé Grab, société fondée par des Malaisiens et domiciliée à Singapour.
Il s’agit pour Uber d’un nouveau retrait d’un marché où l’américain était soumis à une forte concurrence, à un moment où le nouveau patron de la firme, Dara Khosrowshahi, cherche à enrayer d’importantes pertes et surmonter une série de scandales.
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Bataille acharnée
Après une autre bataille acharnée en Asie, Uber avait cédé en 2016 ses opérations en Chine à son rival Didi Chuxing, principale application chinoise de réservation de véhicules avec chauffeur, également en échange d’une participation. Et l’an dernier, la firme américaine a fusionné ses activités en Russie avec le groupe spécialisé dans l’Internet Yandex.
L’accord conclu avec Grab – société présente dans huit pays d’Asie du Sud-Est et connue surtout pour ses services de motos-taxis fournis par le biais d’une application sur smartphone – est semblable à celui conclu avec Didi et met fin à des années de lutte acharnée pour une part de marché en Asie du Sud-Est, région qui compte quelque 650 millions d’habitants et de plus en plus de classes moyennes supérieures.