Ligue 1 : Lyon talonne Monaco, Nantes et Rennes au coude-à-coude
Ligue 1 : Lyon talonne Monaco, Nantes et Rennes au coude-à-coude
Le Monde.fr avec AFP
L’OL a signé sa sixième victoire de rang en Ligue 1 en s’imposant à Dijon (2-5). Un peu plus tôt dans la soirée, Nantes a été accroché par Rennes (1-1).
Le milieu de terrain de Lyon, Nabil Fekir laisse sur le côté son adversaire Romain Amalfitano, lors du match vendredi 20 avril. / PHILIPPE DESMAZES / AFP
Lyon a mis la pression à la fois sur Marseille pour la troisième place et sur Monaco pour la deuxième en s’imposant sur le terrain de Dijon (5-2), vendredi 20 avril, lors de la 34e journée de Ligue 1. L’OL reste sur six victoires de suite et égale son record de buts inscrits sur une saison datant de 2016-2017 (77). Il possède trois points d’avance avec une meilleure différence (+39 contre + 27) sur l’OM qui joue samedi contre Lille. Les Lyonnais, qui ont réussi à marquer cinq buts à l’extérieur pour la cinquième fois cette saison, sont aussi revenus à une longueur des Monégasques, sur lesquels la différence est un peu meilleure (+2), et qui se déplacent à Guingamp samedi.
Pourtant, les Rhodaniens, toujours en 4-4-2 avec le retour de Nabil Fekir comme titulaire au poste de meneur de jeu, n’ont pas livré une grande performance, notamment sur le plan défensif face à une valeureuse formation dijonnaise et ce, jusqu’au but libérateur de Bertrand Traoré, servi par Maxwel Cornet (4-2, 77e). Ce dernier ajoutait même un cinquième but pour Lyon en fin de partie après une action menée par Aouar et Traoré (5-2, 83e) qui donne une allure très flatteuse à la victoire de l’OL.
Les Lyonnais sont retombés dans leurs travers, manque de concentration et de rigueur, d’impact dans les duels, qui leur ont fait perdre seize points cette saison contre des équipes de la seconde moitié du classement telles Dijon (12e, 42 points) qui avait d’ailleurs obtenu le résultat nul à l’aller (3-3). Cela a failli encore leur coûter cher cette fois-ci.
Nantes et Rennes inséparables
Le milieu de terrain nantais Andrei Girotto et le défenseur rennois Jérémy Gellin dans un duel au stade de Nantes, western France. / AFP / DAMIEN MEYER / DAMIEN MEYER / AFP
Nantes et Rennes n’ont pu se départager vendredi (1-1) au terme d’un match tendu où l’expulsion de Sala au tout début de la seconde période aura certainement été un tournant. Rennes reste 5e avec 48 points, mais menacé par Nice (6e, 47) et Montpellier (7e, 46) qui s’affrontent dimanche, et même par Saint-Étienne (9e, 46) qui reçoit Troyes le même jour.
Nantes est lui intercalé à la 8e place avec 46 unités, mais les Girondins de Bordeaux, 10e avec 43 points, rejoindraient les hommes de Claudio Ranieri s’ils réussissaient l’exploit de battre le PSG.
« Ce n’est pas un derby qui restera dans les annales », a déploré l’entraîneur rennais Sabri Lamouchi après le match. Ni par son contenu, ni par ses conséquences quasi-inexistantes dans la course à l’Europe. Un derby qui ne laissera que des frustrés.
Nantes reverra avec incrédulité cette 64e minute où Jules Iloki, Prejuce Nakoulma et Abdoulaye Touré ont tour à tour raté le but du break. Pour Rennes, la tête de Diafra Sakho a frôlé la transversale. Celle, quelques secondes plus tard, de Wahbi Khazri, a miraculeusement été détournée sur le poteau par Ciprian Tatarusanu, encore bien présent sur une tête de Joris Gnagnon, le tout dans les cinq dernières minutes.
Les Canaris pourront aussi se mordre les doigts de cet excès d’engagement d’Emiliano Sala, averti en première période pour un coup de coude et expulsé dès la 46e pour une intervention maladroite sur James Léa-Siliki. « Je pense que l’arbitre a été un peu sévère avec nous. En France, les joueurs font toujours ça, à chaque tacle : ils font “aaaaah” comme s’ils allaient mourir et l’arbitre donne le carton jaune », s’est plaint le coach des Canaris, Claudio Ranieri.
Dans un match tendu, disputé par une chaleur inhabituelle pour un soir de fin avril, ce jeu en infériorité numérique a sans doute coûté cher aux Nantais, permettant aux Rennais de rester invaincus à la Beaujoire depuis janvier 2005.