FilmStruck veut se faire une place sur le marché du streaming
FilmStruck veut se faire une place sur le marché du streaming
Par Guillaume Fournier
Moins de deux ans après ses débuts outre-Atlantique, le service de vidéo à la demande par abonnement (SVOD) arrive dans l’Hexagone.
FILMSTRUCK
Secteur en pleine expansion, le service de streaming par abonnement compte un nouvel acteur, FilmStruck. Née en 2016 aux Etats-Unis de l’association de Turner International Digital Ventures et Innovation et de Warner Bros. Digital Networks, la plateforme en ligne, présentée à la presse mardi 12 juin, propose une sélection de films, disponibles sur le Web, les smartphones utilisant les logiciels iOS ou Androïd et les smart TV. Trois appareils peuvent être utilisés pour un même compte. La plateforme est accessible à partir de 5,99 € par mois ou 59,99 € par an, ce qui la place dans la fourchette basse des SVOD (une période d’essai gratuit de 14 jours est proposée). S’il ne se démarque pas de ses concurrents sur la forme, FilmStruck compte sur son fonds pour attirer le public.
500 films d’ici cinq ans
Le service annonce plus d’une centaine de films ainsi que des bonus, de grands classiques du cinéma français et mondial issus de la bibliothèque Warner Bros. ainsi qu’une partie des longs-métrages et des bonus de la collection Criterion, qui réédite de grands classiques du cinéma mondial. Le catalogue devrait être renforcé chaque mois pour atteindre 500 films d’ici cinq ans. Un total qui paraît néanmoins maigre par rapport aux autres plates-formes en ligne proposant plusieurs milliers de contenus différents. « Pour nous, la question n’est pas celle de la taille du catalogue mais de la pertinence des films proposés », justifie Julien Borde, directeur des chaînes Turner pour la France et l’Afrique du Nord.
Pour alimenter son fonds, FilmStruck a noué des accords avec des studios français comme StudioCanal, Carlotta Films ou MK2. Bien qu’Aksel Van der Wal, vice président exécutif de Digital Ventures et Innovation International, annonce une offre « sur mesure » pour la France, la part du cinéma français dans le catalogue reste faible, environ 20 % des films.