En Afrique, les Etats-Unis vont réduire le nombre de leurs soldats
En Afrique, les Etats-Unis vont réduire le nombre de leurs soldats
Le Monde.fr avec AFP
Actuellement, près de 7 200 soldats américains se trouvent dans des dizaines de pays du continent, notamment en Somalie, au Nigeria et en Libye.
Un soldat américain (à droite) lors d’un exercice d’entraînement avec l’armée tchadienne, à Mao, dans le centre-ouest du pays, en février 2015. / Stringer / Reuters
Les Etats-Unis vont réduire le nombre de leurs militaires déployés à travers l’Afrique et se concentrer davantage sur la réponse aux menaces posées par leurs concurrents russes et chinois, a déclaré le Pentagone jeudi 15 novembre. Actuellement, près de 7 200 soldats américains se trouvent dans des dizaines de pays africains, notamment en Somalie, au Nigeria et en Libye.
La porte-parole du Pentagone, Candice Tresch, a indiqué que ce nombre serait réduit d’environ 10 % au cours des prochaines années, sans préciser quels pays africains seraient concernés. Elle a toutefois assuré que le Pentagone ne perdrait pas de ses capacités à travers le continent, et que les efforts se transformeraient dans certains cas en formation et conseil aux forces locales.
« Réaligner nos ressources en contre-terrorisme »
« Nous allons préserver une majorité de notre coopération sécuritaire, des partenariats et des programmes en Afrique qui renforcent nos réseaux de partenaires et améliorent les capacités et les programmes en cours, a-t-elle précisé. Nous allons réaligner nos ressources en contre-terrorisme et nos forces opérant en Afrique au cours des prochaines années pour garder une position compétitive à travers le monde. »
Cette annonce intervient alors que le Pentagone travaille à appliquer les objectifs fixés par la stratégie de défense nationale de l’administration Trump, qui met l’accent sur la concurrence avec la Russie et la Chine. Mercredi, une commission parlementaire bipartisane a affirmé que « la supériorité militaire des Etats-Unis – colonne vertébrale de son influence mondiale et de sa sécurité nationale – s’[était] érodée à un niveau dangereux ».