Amazon devient l’entreprise privée la plus chère au monde
Amazon devient l’entreprise privée la plus chère au monde
Le Monde.fr avec AFP
Microsoft, avec ses 783 milliards de dollars de valorisation boursière, perd ainsi la couronne qu’il avait lui-même dérobée à Apple fin novembre 2018.
Le logo Amazon sur l’un des entrepôts du géant de la distribution en ligne à Los Angeles (Californie). / Richard Vogel / AP
Le géant américain du commerce en ligne Amazon est devenu lundi 7 janvier l’entreprise privée la plus chère au monde en ravissant à Microsoft la première place à Wall Street.
Sans actualité particulière mais en profitant d’un regain d’optimisme sur la place new-yorkaise, l’action du groupe dirigé par Jeff Bezos s’est appréciée de 3,44 % lundi, faisant grimper sa valeur boursière à 797 milliards de dollars (694 milliards d’euros).
Microsoft, avec ses 783 milliards de dollars (682 milliards d’euros), perd ainsi la couronne qu’il avait lui-même dérobée à Apple fin novembre.
L’homme le plus riche du monde
La performance d’Amazon est toutefois à relativiser : la valeur de l’entreprise a beaucoup reculé depuis qu’elle est parvenue, début septembre, à dépasser le cap des 1 000 milliards de dollars, quelques semaines après Apple. Le petit libraire en ligne fondé en 1994 marquait ainsi son ascension en un mastodonte de la distribution sur Internet.
L’entreprise est aussi devenue entre-temps un géant de l’informatique dématérialisée (« cloud »), un créateur de produits populaires comme les assistants vocaux intelligents Alexa et le gestionnaire d’une populaire plateforme de musique et cinéma via son service Prime.
Grâce à ce succès, M. Bezos est devenu l’homme le plus riche au monde selon le classement établi par le magazine Forbes. Sa fortune était estimée, lundi, à 135 milliards de dollars (117 milliards d’euros).
La dégringolade d’Apple
Mais les entreprises du secteur de la technologie ont beaucoup souffert au cours des derniers mois, affectées comme le reste de la place new-yorkaise par les craintes d’un ralentissement de la croissance mondiale.
Le retour sur terre a parfois été brutal, à l’instar de la dégringolade d’Apple. Le groupe, qui avait déjà lâché près de 40 % depuis début octobre, a plongé de 10 % supplémentaires le 3 janvier après avoir reconnu que ses ventes au dernier trimestre 2018 seraient moins bonnes que prévu, en raison notamment du ralentissement de l’économie chinoise et d’autres pays émergents.
A 702 milliards de dollars (611 milliards d’euros), la marque à la pomme est désormais moins valorisée qu’Amazon, Microsoft et Alphabet, la maison mère de Google (748 milliards de dollars,).