Sept vidéoprojecteurs pour faire son cinéma chez soi
Sept vidéoprojecteurs pour faire son cinéma chez soi
Par Joël Morio
Applications, matériel, utilisation des réseaux sociaux… Un vendredi sur deux, « La Matinale » vous accompagne et vous conseille dans votre vie connectée.
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Jusqu’à récemment, le vidéoprojecteur était réservé à ceux qui disposaient d’une vaste pièce pour pouvoir y visionner des films sur un grand écran. L’installation était fastidieuse et chère si l’on y ajoutait un système de son.
Depuis quelques années, le vidéoprojecteur n’est plus réservé aux plus fortunés et à ceux qui disposent de beaucoup de place. Il se branche facilement, s’installe contre un mur, produit son propre son. Certains modèles se connectent à Internet et deviennent un véritable hub multimédia qui communique avec votre smartphone, dispose de ses applications, permet de regarder la télévision numérique terrestre (TNT) et des films. Voici sept appareils pour profiter du spectacle.
H80LSA Laser TV de Hisense.
« Star Wars » : Hisense, le plus complet
Barre de son JBL performante qui fera vibrer votre salon, tuner TNT, télé connectée à Internet, projecteur Laser 4K à focale ultracourte, écran de plus de deux mètres de diagonale qui absorbe plus de lumière, c’est un vidéoprojecteur très complet que le constructeur chinois propose.
En posant cet appareil à seulement 19 centimètres d’un mur, vous obtenez une image lumineuse sur l’écran, à condition toutefois de ne pas l’utiliser dans une pièce très ensoleillée. Tandis que les lampes classiques des vidéoprojecteurs ne durent que quelques milliers d’heures, Hisense revendique une durée de vie de 20 000 heures pour la sienne, de quoi assurer près de dix années de télévision à raison de huit heures de visionnage par jour.
H80LSA Laser TV de Hisense, 3 990 €.
Le Mi Laser Projector 150 ’’ de Xiami.
« La Guerre des clones » : Xiaomi, le plus branché
Voila, un appareil – un peu – plus abordable que le précédent qui utilise également la technologie laser pour projeter l’image. S’il ne dispose pas d’un tuner TNT comme le modèle de Hisense, le Mi Laser Projector propose peu ou prou les mêmes fonctionnalités que son compatriote chinois ; on peut y installer des applications compatibles Android et même le piloter à la voix.
Il est possible de l’utiliser directement sur un mur blanc, où l’image est évidement moins brillante que sur un écran adapté, mais, dans une pièce sombre le rendu est tout à fait acceptable. Tout en étant puissant, le son ne rivalisera pas avec le modèle Hisense, mais le Mi Laser Projector est deux fois moins cher.
Mi Laser Projector 150" de Xiaomi, 1 800 €.
Le vidéoprojecteur nomade de Optoma. / OPTOMA FRANCE
« Chéri, j’ai rétréci les gosses » : Optoma, le plus petit
Il tiendrait presque dans une poche. Autant dire qu’à côté d’autres modèles, cet appareil apparaît comme un gadget peu fiable. Pourtant, même sur un mur banal, il offre une image tout à fait correcte lorsqu’on ne dépasse pas une taille d’image comparable à une télévision d’un mètre de diagonale.
Nomade avec un poids de 400 grammes, le LV 130 est aussi autonome. Le constructeur assure que la batterie peut tenir jusqu’à 4 h 30. Il ne faut cependant pas trop en demander à cet appareil idéal pour meubler son temps lors d’un week-end pluvieux à la campagne.
Le son est médiocre, mais on peut brancher une petite enceinte qui améliorera les choses. Pas question non plus de voir un film en 4K : il est simplement compatible avec des contenus en haute définition. Enfin la connectique (1 sortie HDMI, une sortie audio et une prise USB) est réduite au minimum, mais c’est suffisant pour ce qu’on lui demande.
LV 130 de Optoma, 299 €.
« 2001, l’Odyssée de l’espace » : Panasonic, le plus bluffant
A priori, ce gros cube noir ne ressemble en rien à un vidéoprojecteur. Cet appareil à focale ultracourte délivre pourtant une image bluffante même sur un mur ne disposant pas d’écran.
Avec un recul d’un peu plus de 30 centimètres, on peut obtenir une image de 1,70 m de large. Dans l’obscurité, le résultat est presque parfait. Le rendu est un peu moins satisfaisant en pleine lumière, surtout pour les contenus en simple définition où les couleurs sont un peu dénaturées. Une enceinte dotée de deux woofers livre un son comparable à ce que produit un téléviseur de bonne qualité. L’installation est très rapide, la connectique très complète et l’appareil peut se transporter d’une pièce à l’autre.
TX 100FP1E de Panasonic, 1 999 €.
« Transformers » : Acer, le plus polyvalent
Facilement transportable avec sa housse fournie, l’Acer H7850 est capable d’afficher une image diagonale maximum de 7,62 m, impressionnant pour cet appareil à la taille modeste.
Très facile d’installation, se paramétrant rapidement, ce vidéoprojecteur est à l’aise dans un salon pour regarder un film en ultra haute définition (4K), mais aussi dans une salle de réunion pour des présentations. L’image est lumineuse et bien contrastée. La lampe pourra voir sa durée de vie prolongée jusqu’à 15 000 heures grâce au mode EcoProjection. Les haut-parleurs permettent d’utiliser l’appareil tel quel. Il est cependant conseillé de brancher un système de son pour profiter pleinement du spectacle.
H7850 d’Acer 1 749 €.
« The Greatest Showman » : BenQ, le plus accessible en 4K
Avec un prix tout juste au-dessus des 1 000 euros chez certaines enseignes, ce modèle qui a obtenu un prix EISA comme meilleur vidéoprojecteur en 2018 bénéficie de l’ultra haute définition (4K) avec un traitement de l’image sophistiqué et un son net et puissant.
En revanche il ne se connecte pas via le Wi-Fi, il faut donc le relier par fil à son tuner TNT, sa Box internet, son Blu-Ray…
W 1700 de BenQ, 1 190 €.
« Géant » : JVC, le plus imposant
Par sa taille, son poids et ses caractéristiques techniques, c’est une petite merveille que le constructeur nippon commercialisera en France d’ici au mois de mars.
Ce vidéoprojecteur est le premier à offrir la norme 8K (résolution extrême, une image comptant seize fois plus de pixels que le mode Full HD utilisé par la plupart des chaînes de télévision) pour un usage domestique. Pour quoi faire, me direz-vous, alors que les programmes disponibles dans cette nouvelle norme n’existent pas et que le 4K (ou ultra haute définition) se déploie à peine ? Qui peut le plus peut le moins pourrait-on répondre.
Même avec une taille d’image de trois mètres de diagonale, la définition est parfaite, les couleurs saisissantes, la luminosité époustouflante. Pour profiter au mieux de ces performances il faut l’installer dans une pièce sombre, acquérir un écran adapté, le brancher à un système de son digne de ce nom et, surtout, disposer d’un portefeuille bien garni.
DLA-NX9 de JVC, 17 999 €.