Les Anglais des Saracens sacrés champions d’Europe de rugby pour la troisième fois
Les Anglais des Saracens sacrés champions d’Europe de rugby pour la troisième fois
Le Monde.fr avec AFP
Les Anglais de Saracens se sont imposés 20-10 face aux Irlandais de Leinster.
C’était un match de rugby au sommet entre le Leinster et les Saracens, ultra-dominants sur la scène européenne. Les Anglais de Saracens se sont pourtant facilement imposés sur la pelouse du Saint-James Park à Newcastle face aux Irlandais de Leinster, avec un score final de 20 à 10.
La domination des « Sarries » peut reprendre : champions en 2016 et 2017, les Londoniens retrouvent « leur » titre, après l’avoir laissé la saison passée aux Dublinois. Avec ce titre, Saracens revient au palmarès à hauteur du RC Toulon et à un titre du Stade Toulousain – battus en demi-finale par Leinster – et de ce même club irlandais, vainqueurs chacun à quatre reprises de la compétition continentale la plus prestigieuse. Les coéquipiers d’Owen Farrell, également champions d’Angleterre en titre, peuvent encore réaliser le doublé Coupe d’Europe-championnat cette saison.
A Newcastle, on attendait un duel entre les ouvreurs vedettes Johnny Sexton et Owen Farrell, mais ce fut finalement la défense intraitable et la force brute des Itoje, Kruis, Skelton et des frères Vunipola qui ont permis à Saracens de triompher.
Défense de fer
Tout avait pourtant bien commencé par le Leinster, très efficace pour déjouer une défense londonienne mal en place en début de match.
Après avoir pris l’avantage sur une pénalité de Sexton, les Dublinois ont ensuite marqué sur le seul moment de faiblesse des Anglais. Kearney a percé grâce à une feinte de passe et deux raffuts, puis ses gros ont envoyé Furlong derrière la ligne alors qu’Itoje était sur le banc suite à un énième hors-jeu (10-0, 34).
A 14 contre 15, les Sarries ont ensuite défendu avec acharnement, réduisant même l’écart par une pénalité de Farrell suite à deux plaquages destructeurs de Lozowkski et Kruis (10-3, 40). Dans le temps additionnel, ils ont profité du retour d’Itoje pour égaliser grâce à un gros travail des avants puis une passe de Farrell pour Maitland (10-10, 40).
Sur la lancée, la seconde période a offert le même spectacle : des vagues rouges stoppées près de l’en-but bleu, alternées avec des déferlantes bleues s’échouant sur un mur rouge. Mais le raz-de-marée rouge a été plus brutal… poussant le barrage bleu à se fissurer sous les coups des Vunipola, Skelton et Itoje.
A deux doigts de marquer, les « Sarries » ont obtenu une pénalité sous les poteaux et une supériorité numérique, Fardy se mettant à la faute pour empêcher l’essai (10-13, 59). C’était le coup de grâce pour le Leinster. Avec un joueur de moins, il a ensuite été bousculé en mêlée et renversé par Billy Vunipola sur un essai en force (10-20, 68).
Vidés, avec dix points de retard, les Irlandais n’avaient plus aucune chance, face à des Sarries si bien organisés, sûrs de leur puissance et de leur bon droit à dominer l’Europe encore une fois.