Après l’attentat de Manchester, la France appelle à poursuivre « le combat contre le terrorisme »
Après l’attentat de Manchester, la France appelle à poursuivre « le combat contre le terrorisme »
D’Emmanuel Macron à Angela Merkel en passant par Vladimir Poutine, les réactions sont unanimes pour dénoncer l’attaque contre la Manchester Arena.
Les forces de l’ordre et les secours après l’attentat survenu à la Manchester Arena le 22 mai 2017. | Peter Byrne / AP
Emmanuel Macron a fait part de son « effroi » et de sa « consternation » après l’attentat qui a fait au moins 22 morts, lundi 22 mai au soir, dans une salle de concerts à Manchester, avant de s’entretenir au téléphone avec la première ministre britannique, Theresa May. « Il adresse au peuple britannique toute la compassion et la sollicitude de la France qui se tient à ses côtés dans le deuil avec une pensée particulière pour les victimes et leurs familles », précise l’Elysée dans un communiqué, soulignant que Paris « poursuivra avec le gouvernement et les forces britanniques le combat contre le terrorisme ».
Le président américain Donald Trump, en visite mardi dans les territoires palestiniens, condamne une attaque perpétrée par des « losers diaboliques ». Dans les autres capitales, les réactions sont tout aussi unanimes. « Les Canadiens ont appris avec horreur l’attentat survenu à Manchester et leurs pensées accompagnent les victimes et leur famille », a écrit le Premier ministre, Justin Trudeau, sur Twitter.
« Cynique et inhumain »
A Berlin, la chancelière, Angela Merkel, a dit sa « tristesse » et son « horreur ». Le président russe, Vladimir Poutine, s’est dit pour sa part prêt à « développer la coopération antiterroriste avec la Grande-Bretagne au niveau bilatéral tout comme dans le cadre des efforts internationaux » après l’attentat-suicide de Manchester, qu’il qualifie de « cynique et inhumain ». A Bruxelles, au siège de la Commission, les drapeaux européens ont été mis en berne en signe de « solidarité avec le peuple britannique ». En France, les maires de Paris, Anne Hidalgo, et de Nice, Christian Estrosi, deux villes touchées par des attentats, ont exprimé leur solidarité avec les victimes.
Le premier ministre, Edouard Philippe a, de son côté, condamné un « crime abominable » et exprimé au peuple britannique « la solidarité du peuple français et son amitié indéfectible ». « Le terrorisme le plus lâche a encore frappé, en s’en prenant, comme à Paris il y a plus d’un an, à un lieu de spectacle ; en visant plus spécifiquement, et sciemment, de très jeunes gens et jeunes filles rassemblés pour un moment de fête et de joie », a déclaré le nouveau chef du gouvernement dans un communiqué, appelant également « à la plus totale vigilance face à une menace qui est plus que jamais présente ». Le nouveau ministre de l’Europe et des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, « a condamné avec la plus grande fermeté cet acte odieux qui a visé notre allié britannique ».