Ligue 1 : Monaco tenu en échec par Nîmes (1-1)
Ligue 1 : Monaco tenu en échec par Nîmes (1-1)
L’équipe de Leonardo Jardim reste désormais sur six matchs sans victoire, toutes compétitions confondues.
Une tête rattrapée par le joueur de Nîmes Renaud Ripart au stade Louis II à Monaco. / VALERY HACHE / AFP
L’équipe de la Principauté a été tenue en échec à domicile par Nîmes (1-1) vendredi 21 septembre en ouverture de la sixième journée. Avec six points en six matches, Monaco (12e) est donc en crise de résultat. Certes, les dirigeants comme Leonardo Jardim avaient annoncé en début de saison qu’il faudrait du temps pour reconstruire une équipe compétitive. Mais désormais, le retard accumulé sur les adversaires dans la course au podium commence à peser lourd. Sans compter l’opportunité d’accrocher une place pour la prochaine Ligue des champions qui tend à s’éloigner.
Les Nîmois, fidèles à leurs habitudes de jeu, ont, quant à eux accroché leur huitième point d’une saison qui les a déjà vu défier Marseille, Paris, Bordeaux et désormais Monaco. Un exploit sur le papier. Mais pas dans les faits, tant cette équipe a du cœur. Les Nîmois attaquaient pied au plancher et étouffaient une équipe de Monaco bien remaniée après sa défaite en Ligue des champions, mardi dernier, face à l’Atletico Madrid (1-2).
Après dix minutes, les hommes de Bernard Blaquart s’étaient déjà procuré trois corners et avaient effectué trois frappes. La première, celle de Bobichon passait au-dessus (3e). Tout comme la deuxième, une tête de Ripart (8e). Sur la troisième, Benaglio devait s’employer sur une nouvelle tentative de Bobichon, déviée par Aït Benasser (9e).
Malgré une réaction mal maîtrisée de Mboula, dont la frappe passait au-dessus (12e), les Gardois poursuivaient leur pression de l’adversaire.
Une première mi-temps dominée par les Monégasques
Une faute de Diop sur Alakouch donnait un coup franc dangereux. Bobichon, au pied magique, déposait le ballon sur la tête de son capitaine Briançon, tout seul (0-1, 19e). Alors que Leonardo Jardim et son adjoint Antonio Vieira s’étaient au préalable égosillés à demander que le mur ne soit que d’une unité pour densifier la possibilité de renvoyer le ballon. Sans succès.
Ce but avait au moins le don de réveiller les Monégasques. A commencer par le capitaine Radamel Falcao. Parti de loin, sans que Briançon trop éloigné ne sorte correctement sur lui, Falcao décochait une frappe croisée victorieuse de 25 mètres (1-1, 27e). Avec ce troisième but en L1 de la saison, le Colombien continuait de soigner ses statistiques, avec une 53e unité en 80 rencontres dans l’élite française.
Monaco dominait la fin de mi-temps. Mais, par la faute du gardien nîmois Bernardoni, l’équipe monégasque ne parvenait pas à convertir deux magnifiques opportunités. Le portier international espoirs sortait parfaitement une tête piquée de Falcao (39e), puis une tête renversée de Glik (45e).
A la reprise, les Rouge et Blanc poursuivaient le travail de sape. Une frappe enroulée de Diop était encore détournée par Bernardoni (49e). Une volée de Falcao s’écrasait sur la barre transversale (53e). Malgré sa maîtrise, Monaco n’était pas à l’abri d’un coup de pied arrêté nîmois. Encore une fois, le duo Bobichon (à la frappe) - Briançon (à la tête) se mettait en évidence. Benaglio s’envolait avec à-propos (63e).
Jardim lançait Grandsir, Golovin et Sylla pour tenter de faire la différence. Ce dernier, seul à six mètres, se loupait complètement à la suite d’un bon centre du premier (80e). C’était la dernière situation pour l’ASM, pour qui ça commence à sentir mauvais…