Code de la route : retrait provisoire des questions aux plus bas taux de réussite
Code de la route : retrait provisoire des questions aux plus bas taux de réussite
Le Monde.fr avec AFP
Depuis le 2 mai et la mise en place du nouvel examen, le taux de réussite à cette épreuve a chuté à 16,7 %, contre près de 70 % en moyenne auparavant.
Une des nouvelles questions de l'examen du permis de conduire. | SECURITE ROUTIERE
Les questions ayant obtenu les plus bas taux de réussite au nouvel examen du code de la route seront provisoirement retirées à partir du 10 mai, a annoncé mercredi 4 mai la délégation à la sécurité et à la circulation routières (DSCR). Elles seront « réintroduites progressivement » dans l’épreuve, parfois reformulées, « au fur et à mesure de la familiarisation des candidats », précise la DSCR.
Par ailleurs, des places supplémentaires vont être ouvertes au cours du mois de mai pour permettre aux personnes ayant échoué au test de pouvoir le repasser rapidement et gratuitement. Pour celles n’ayant pas eu accès à « une formation adaptée », la délégation diffusera sur son site Internet et les réseaux sociaux plusieurs « séries de questions typiques de la réforme ».
« Le but, ce n’est pas que personne n’ait son code »
Quelque 3 300 candidats ont passé l’examen lundi, contre une moyenne de 6 000 par jour, le taux de réussite atteignant 16,7 %, contre environ 70 % habituellement, selon des chiffres communiqués par le délégué interministériel Emmanuel Barbe. Ce dernier avait expliqué que les questions qui avaient posé difficulté seraient analysées. « Le but, ce n’est pas que personne n’ait son code, c’est une réforme pour la jeunesse ! », avait-il alors insisté.
Depuis le 2 mai, les questions de l’examen du code sont choisies parmi une base de 1 000 énoncés – contre 700 auparavant – remis à jour et abordant de nouveaux thèmes comme les usagers vulnérables (vélos, piétons...), « l’éco-conduite », le secourisme et les nouvelles technologies.
Ce nouvel dispositif s’inscrit dans le cadre d’une réforme du permis de conduire annoncée par le ministre de l’intérieur Bernard Cazeneuve en juin 2014 à des fins de modernisation du test et de réduction tant des délais de passage (98 jours en moyenne en 2014) que de coût pour les candidats (1 500 euros environ).