Barack Obama à Hiroshima le 27 mai. | Shuji Kajiyama / AP

Le président américain, Barack Obama, s’est rendu, vendredi 27 mai, à Hiroshima pour rendre hommage, près de 71 ans plus tard, aux victimes de la bombe atomique larguée par les Etats-Unis sur la ville japonaise. Il est le premier président américain en exercice à se rendre sur le site de l’un des lieux les plus funestes de la seconde guerre mondiale. Près de 140 000 personnes avaient été tuées sur le coup ou dans les jours qui suivirent. A Nagasaki, la bombe atomique larguée trois jours après, le 9 août 1945, tua 74 000 personnes.

«Il y a 71 ans, la mort est tombée du ciel»

C’est par ces mots que le président a évoqué le bombardement d’Hiroshima, dans le cadre d’une visite qu’il a voulu sous le signe de « la poursuite de la paix et de la sécurité dans un monde sans armes nucléaires ».

Pour accepter cette visite historique, la Maison Blanche a fait comprendre qu’il n’était cependant pas question que les Etats-Unis présentent des excuses pour ds décisions de temps de guerre. D’ailleurs, le Japon ne les demande pas. Le but de la cérémonie est, selon les Américains, d’« honorer la mémoire d’innocentes victimes ».