Euro 2016 : l’UEFA menace la Russie de disqualification
Euro 2016 : l’UEFA condamne la Russie à une forte amende et la menace de disqualification
Le Monde.fr avec AFP
L’équipe russe a été condamnée à une forte amende, et sera exclue du tournoi en cas de nouvel incident causé par ses supporteurs dans les stades.
Des supporteurs russes et anglais se battent dans les tribunes du Stade Vélodrome, le 11 juin, à Marseille. | Thanassis Stavrakis / AP
La Russie a été sanctionnée par l’UEFA mardi 14 juin d’une suspension avec sursis à cause des violences générées par des supporteurs russes au Stade Vélodrome samedi. Cela signifie qu’elle sera exclue de l’Euro 2016 en cas de nouvel incident causé par ses supporteurs dans un stade du tournoi en France.
La Russie était poursuivie par l’UEFA pour les incidents provoqués au coup de sifflet final d’Angleterre-Russie (1-1) au Stade Vélodrome de Marseille samedi. L’instance européenne du football ne gère que les débordements dans les enceintes sportives. Ce qui se passe en dehors – et donc les graves incidents qui se sont déroulés ce week-end dans le centre de Marseille, relève des autorités du pays hôte.
La Russie a également été condamnée à verser une amende de 150 000 euros.
Des supporteurs expulsés
Ces annonces interviennent alors que de nouvelles mesures de sanctions ont été décidées mardi suite aux débordements de ce week-end à Marseille. Des supporteurs russes contrôlés par la gendarmerie, mardi 14 juin, dans le sud de la France, vont être expulsés du pays, car ils sont soupçonnés de présenter une menace à l’ordre public. Au moment de leur interpellation, ils s’apprêtaient à partir en autocar pour Lille, où leur équipe doit affronter celle de la Slovaquie mercredi après-midi.
Les vérifications d’identité de vingt-neuf supporteurs russes étaient en cours mardi matin dans un hôtel de Mandelieu-la-Napoule, près de Marseille, où ils séjournaient. L’opération de contrôle n’est pas terminée, mais les autorités ont d’ores et déjà décidé de placer certains d’entre eux en centre de rétention en vue de leur expulsion du pays, estimant qu’il existait des « indices suffisamment précis » sur la participation aux violences de Marseille de certains de ces supporteurs.